« Ce ne sont pas quelques gouttes qui ont effrayé les marcheurs dimanche matin. »
L’indicatif est le mode de la réalité. Dit ainsi (à la forme affirmative), on a envie de répondre : "Ah ? Et ils ont été effrayés par quoi, alors ?" Il fallait changer l’aspect du verbe, en le mettant au conditionnel, ou en recourant à la locution : aller + infinitif. Ce ne sont pas quelques gouttes qui auraient effrayé… Ce n’étaient pas quelques gouttes qui allaient effrayer… (L’aspect est changé : on se situe avant que l’action d’effrayer n’ait lieu effectivement.)
Comparons cette phrase du chapeau avec celle-ci, dans l’article : « Ce ne sont pas quelques gouttes qui effraient les amoureux de la nature et qui auraient raison de ces magnifiques balades. » Remplaçons « effraient » par effraieraient, au conditionnel comme « auraient raison », qui est correct.
« Du côté des élus, bon nombre sont venus, un peu disparate, à l’image de Richard Gosse, maire de Peupelingues qui a fait le 15 km avec tous ses adjoints. » • Qu’est-ce qui est « disparate », dans cette phrase ? Pas « nombre » (« bon nombre de »), qui est ici déterminant (pour preuve, le pluriel de « sont venus »). • Rappelons le sens de disparate : "qui manque d’harmonie". Hétéroclite aurait été moins péjoratif. • « À l’image de Richard Gosse » sous-entend que le maire de Peupelingues est aussi, lui-même, « disparate », ce que ne saurait être un seul individu. • Virgule avant « qui » : l’antécédent (nom propre + « maire de Peupelingues ») est largement prédéfini. Beaucoup d’élus d’horizons différents sont venus ; à titre d’exemple, Richard Gosse…
Pour en finir avec la page 2 : « "Il n’y a rien à dire sur l’organisation. Tout est positif. Rien n’est laissé au hasard […]" » La « jeune mère » qui parle voulait sans doute dire : Il n’y a rien à dire de l’organisation, ou : Il n’y a rien à redire, on ne voit (trouve) rien à redire à l’organisation.