« Que va-t-il apparaître ? Des fossés comblés, trous de poteaux, fosses dépotoirs, des murs en briques à partir du XIIe siècle. »
On écrit au singulier une maison, un mur de (en) brique, de (en) pierre. Des murs en brique. C’est seulement dans le cas où on précise la forme de chaque brique ou de chaque pierre qu’on accorde au pluriel : un mur en briques creuses, une maison en pierres de taille.
« Comment prôner l’instauration d’une éthique interne sans balayer devant sa propre porte, dans la région où elle est élue ? » "Balayer devant sa porte" est une expression toute faite, à employer toute faite, telle quelle. Y adjoindre un mot supplémentaire (l’adjectif « propre »), c’est la casser en tant qu’expression toute faite, et alors chaque mot tend à reprendre son sens individuel. De plus, l’adjectif propre n’ajoute rien au sens de l’expression ; il est en plus redondant du point de vue sémantique. Sans balayer devant sa porte.
Pour en finir avec la page 2, une incise mal placée : « Frédéric Cuvillier salue "la décision sage d’Alain Oguer, dit-il. Nous sommes dans un parti où il y a des règles […]" » L’incise « dit-il » devait introduire la phrase suivante, car ici elle fait double emploi avec « salue ». Ne jamais amener une citation, une réplique, par deux verbes de parole. F. Cuvillier salue « la décision sage d’A. Oguer ». « Nous sommes, dit-il, dans un parti où il y a des règles. »