Affaire des expropriations du Blanc-Nez
« Retour probable devant le Conseil d'Etat pour les propriétaires expropriés du Grand Site »
« Propriétaires expropriés. » C’est une répétition (de radical), après quoi on hésite entre pléonasme (s’ils sont expropriés, ils ont forcément été propriétaires) et contradiction (ils ne peuvent pas être à la fois propriétaires et expropriés). Je propose de garder seulement le deuxième, nominalisé : Retour devant le Conseil d’État pour les expropriés du Grand Site.
« Nous ne sommes pas contre l'opération Grand Site. On est prêt à laisser des passages pour les promeneurs. »
« "Trois des quatre décisions qui ont été rendues nous sont favorables, poursuit l'avocat. Statistiquement, on doit être confiant." »
Deux fois la faute d’hier : à chaque fois « on » signifie "nous" (pronom qu’on a d’ailleurs dans les citations) : accord de l’attribut. On est prêts. On doit être confiants.
« Juin 2008 : le juge des expropriations fixe le prix des terrains expropriés. »
Exproprier, c’est déposséder quelqu’un de son bien ; on exproprie quelqu’un (et non quelque chose). Le prix des terrains saisis.
Pour en finir avec la page 2, une répétition : « Le projet touche 362 hectares sur le Blanc-Nez, dont 173 appartiennent à des privés : 43 hectares sont des terres agricoles (dont une quinzaine d'hectares situés en bord de falaise ou destinés à devenir des parkings) et les 130 restants sont globalement constitués de landes. »
Ça fait beaucoup d’« hectares », tout ça ! On peut supprimer les deux derniers.