La faute de la page 2 du samedi 1er novembre

  « Mais le festival n’existerait pas vraiment si, à côté des Ogres, ne se produisaient pas des talents locaux ou régionaux. Le samedi, Touareg, groupe dunkerquois de musique nomade, festif, tantôt rock, tantôt reggae ou flamenco… la formation n’a aucune limite. Il faudrait aussi compter sur Camping sauvach, des Namurois aux accents tziganes venus avec leur nouvel album. »

    La faute est courante : compter sur au lieu de compter avec. On rencontre la confusion notamment dans l’expression : "c’est sans compter". Je comptais arriver avant 8 heures, mais c’était sans compter avec le vent de face ! Ne confondons donc pas compter sur : "faire confiance à…", et compter avec : "tenir compte de…", qui convenait ici.

   Pour en finir avec la page 2 : « Le festival, c’est quatre groupes de musique, une compagnie de danse […] »  La faute est si courante que ce ne sera sans doute bientôt plus une faute ! (On peut dire que c'en n'est déjà plus une à l'oral.) Le présentatif c’est s’accorde avec ce qui suit. Le festival, ce sont quatre groupes, etc.