Concerts pour le trentième anniversaire du jazz-club de Dunkerque
« "Nous avions des sièges de plage pour les spectateurs qui, en se rhabillant, embarquaient les dossiers en toile du siège sans s'en rendre compte. Nous n'avions pas de porte-manteau", plaisante-elle. Mais, pour rien au monde, elle n'aurait quitté les lieux. »
Toujours en un seul tenant : portemanteau. Il me semble que le pluriel était plus naturel ici : nous n’avions pas de portemanteaux. • Il faut mettre « dossiers » et « siège » tous deux au singulier, ou tous deux au pluriel. Ils embarquaient les dossiers des sièges. Ils embarquaient le dossier du siège. • Pas de virgule dans la dernière phrase. Notamment, ne pas séparer le verbe de son complément. La deuxième virgule aurait été plus acceptable dans le cas d’une négation complète, parce qu’ainsi la dernière partie aurait gagné en indépendance : Mais, pour rien au monde, elle n’aurait jamais quitté les lieux. Mais pour rien au monde elle n’aurait quitté les lieux.
« Toute la programmation rendra hommage au trentième anniversaire du jazz-club de Dunkerque. » On ne saurait rendre hommage à un anniversaire. On peut peut-être dire : La programmation célébrera le trentième anniversaire.
« "Nous étions cinq à six bénévoles." » Le « à » appelle un de : nous étions de cinq à six. Mais comme nous ne saurions être 5,33 bénévoles : Nous étions cinq ou six.
Pour en finir avec la page 2, une coupure de mot en fin de ligne : « parado- / xalement. » Le principe étant de couper les mots entre deux syllabes, quand un x est entre deux voyelles, on ne coupe ni avant ni après le x, parce qu’il participe aux deux syllabes. Pa-ra-doxa-le-ment.