« Au travers des 126 collèges qui sont de sa compétence directe, mais aussi "en soutenant la pratique du sport, l’accès à la culture, en encourant de multiples initiatives […]" »
Encourir : s’exposer à (quelque chose de fâcheux), prendre le risque de, être passible de, s’attirer (des ennuis). Le verbe est d’autant plus inattendu ici qu’il s’agit de moyens, pour le Conseil Général, de « soutenir la jeunesse ». Faut-il comprendre qu’il se tient prêt à supporter (le coût de) ces initiatives ? On aurait plutôt dit : quitte à accepter d’accompagner financièrement des initiatives. Ou alors il s’agit d’une erreur de vocabulaire : encourant au lieu d’encourageant ? (Le verbe encourager nous ramenant au ton plus positif du contexte.)
« Des politiques jeunesse remarquables ont été mises en œuvres. » Jamais d’s à œuvre dans cette expression.
Pour en finir avec la page 2 : « "[…]", énumère le président du conseil général. Et de répliquer : "Tout cela est fort bien, mais c’est un peu disparate." » Le président a en effet énuméré ce que le Conseil Général a fait pour la jeunesse. Répliquer n’a pas forcément le sens d’objecter, rétorquer ; mais il est tout de même inséparable, pour le moins, de l’idée de vivacité. Répliquer, c’est répondre avec, au minimum, un à-propos qui remet peu ou prou en question ce qui vient d’être dit. Mais quand bien même le « un peu disparate » le justifierait, le verbe ne peut pas être employé ici, au moins pour la raison que c’est la même personne qui parle ici et là (qui énumère et qui « réplique »). Une réplique est dite par un autre. Sauf gravement schizophrène, je ne peux pas me répliquer à moi-même.