« Avoir le sentiment d’être libre, sentir le moteur ronronner sous son corps, profiter des paysages, Sylvain Delanoo, Warhémois, fait partie des deux millions d’aficionados de Harley Davidson. Portrait d’un aventurier étonnant »
(C’est le chapeau de l’article.) La première phrase a une syntaxe fautive. Que fait-on de cette énumération d’infinitifs initiale ? Elle est sans construction avec la suite : il serait donc encore préférable de la terminer par un point. Ou de la lier à la suite par exemple au moyen de : c’est là le plaisir de S. D., qui fait partie de…
« "À cette époque j’avais des amis biker." » Biker, c’est motard en anglais. Comme il est ici épithète de « amis », il doit être accordé comme lui : au pluriel. Des amis bikers, des amis motards.
Il manque un s ici aussi : « Un chiffre d’affaire de 5,8 milliards de dollars ». Un chiffre d’affaires.
Pour en finir avec la page 2 : « "Ils s’attendent à ce qu’on soit haut en couleurs." » L’expression, qui signifie ici "être plein de pittoresque", s’emploie avec couleur au singulier, bien qu’il soit tentant, en effet, de le mettre au pluriel. En fait, ici, c’est « haut » qu’on pouvait mettre au pluriel, « on » ayant le sens de nous. Ils s’attendent à ce qu’on soit haut(s) en couleur.