Bénédiction de la mer à Boulogne
« Le “Jacques-Edouard Fourmentin”, garde-côtes. »
Pas d’s au singulier : un garde-côte, des garde-côtes.
« La Marine nationale a donné son accord pour la présence du Flamant, un patrouilleur. » Les noms de navires s’écrivent dans un texte en italique (ou entre guillemets). La présence du Flamant.
« L’association du Souvenir des marins tient déjà à remercier […] les pêcheurs pour leur aide et participation à cette bénédiction. » Il faudrait un déterminant pluriel : leurs aide et participation. Mais il est largement plus naturel de reprendre leur : Pour leur aide et leur participation.
« Il restera quelques places payantes pour les Boulonnais qui le souhaitent. » « Souhaitent » peut-être plutôt au conditionnel. • Mais c’est « le » qui me chagrine : que remplace ce pronom ? Car, contrairement par exemple à « il » dans cette phrase, « le » doit représenter un mot ou un groupe du texte. Il faut tourner autrement : Il restera quelques places payantes pour les Boulonnais qui les convoiteraient, pour les Boulonnais qui souhaiteraient aussi embarquer, pour les Boulonnais volontaires, etc.
Pour en finir avec la page 2, un problème de préposition : « Ce retour a été décidé depuis quelque temps. » Ce n’est pas une durée, mais une distance dans le temps. D’ailleurs, le passé composé sert à ça : action passée, révolue, mais dont le résultat est encore présent. Comparons : Il m’énerve depuis quelque temps (durée). Ce retour a été décidé il y a quelque temps (distance).