Les festivités estivales à Gravelines
« "Le gros du travail, sur lequel il y a, à notre avis, beaucoup de chose à faire, c’est l’hébergement." »
On peut dire au singulier : beaucoup de neige, parce qu’on peut dire : de la neige. (On peut employer l’article partitif (du, de la) : il s’agit d’une partie d’une réalité indénombrable.) Ce n’est pas le cas de chose ; on ne saurait dire : *de la chose. C’est une réalité dénombrable : pluriel obligatoire après beaucoup. Beaucoup de choses. • Le pronom relatif est mal employé : la phrase dit qu’il y a des choses (ou plutôt : de la chose) à faire sur le travail : ça n’a pas de sens. Le gros du travail, ce sur quoi, à notre avis, il y a beaucoup de choses à faire, c’est l’hébergement.
« Élus et responsables de la mise en oeuvre de la saison estivale. » Ligature à œuvre. • L’expression est fâcheuse. Responsables de la constitution de la saison estivale.
« Ci-dessous le programme de la première partie de la saison, consacrée au mois de juillet. » Ça aussi, c’est fâcheux, la partie de la saison consacrée au mois de juillet ! Concernant le mois de juillet (où il faut comprendre que c’est le programme – et non la partie de la saison, comme dans la phrase d’origine – qui concerne le mois de juillet).
« Et il accueille déjà, actuellement, "les All Blacks de l’aviron néozélandais". » Habituellement, dans l’expression, ce qui est inutile est de trop. C’est le cas ici de « actuellement », fortement redondant.
Pour en finir avec la page 2, une syllepse : « L’été est évidemment une période clé, là où se concentre en deux mois plus d’une centaine de rendez-vous festifs. » Je considérerais « une centaine de » comme un déterminant pluriel, quasi au même titre que « cent ». L’accord par syllepse (selon le sens, et non par un respect strict, étroit, de la grammaire) me paraît plus naturel ici : Là où se concentrent plus d’une centaine de rendez-vous.