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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 18:09

  « Quant aux contrôles, ils devraient être en tous points identiques à ceux qui ont actuellement trait à Calais. »

    L’expression "avoir trait à" signifie : "avoir un rapport avec, concerner". Elle est donc employée ici à tort, à la place de : avoir lieu, avoir cours, être mis en œuvre, être en vigueur, être pratiqué, etc.

   D’autre part, quand tout n’est pas suivi d’un déterminant plu-riel, on met l’ensemble du groupe nominal masculin au singulier : en tout cas, en tout lieu, à tout bout de champ, à tout prix, à tout propos, de tout temps, en tout point, etc. Dans ces expressions, le pluriel serait fautif.

   En tout point identiques à ceux qui ont actuellement cours à Calais.

 

  « Des contacts qui ne dateraient pas d’hier, selon l’élu, mais dès la création d’Euroferries. »  La préposition dès est mal employée. Des contacts qui ne dateraient pas d’hier, mais de la création d’Euroferries. Ou bien, si l’on tient à insister sur cette antériorité : Des contacts qui ne dateraient pas d’hier, et qui auraient eu lieu dès la création d’Euroferries. (Oui, préférer la conjonction et à mais dans cette dernière phrase : les deux propositions ne s’opposent pas ; au contraire, elles vont dans le même sens, elles s’additionnent pour ainsi dire, la deuxième renchérissant même sur la première.)

 

   Pour en finir avec la page 2 : « Quatre allers-retours cet été avec le Norman Spirit, un ferry de plus de 200 mètres de long, et deux allers-retours dès le jeudi 12 février à bord du Côte d’Albâtre. »  Aller-retour est toujours invariable, de même, d’ailleurs, que aller et retour. Quatre aller-retour, plusieurs aller et retour. Notons, tant qu’à faire, qu’on écrit, par contre : des allées et venues.

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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 18:05

  « Christophe Suffys a obtenu un accord oral sur l’arrivée de six nouveaux sapeurs […] "Ce sont tous les sapeurs-pompiers qui ont déjà de l’expérience." »

    Ce sont tous les sapeurs pompiers qui ont de l’expérience = tous les sapeurs-pompiers en ont. (Tous va avec « les », son s ne se prononce pas.)

   Ce sont tous des sapeurs pompiers qui ont de l’expérience = tous ceux-là en ont. (Tous va avec « sont », son s se prononce.)

 

  « Le premier magistrat, Edmond Coppey, a d’abord re-mercié le personnel municipal et le corps enseignant, pour son implication dans la vie de la cité. »  Possessif pluriel (leur), car le "possédant" est plu-riel : « personnel » + « corps enseignant » (cf. la virgule, qui empêche que seul le dernier soit impliqué dans la vie de la cité). Pour leur implication.

 

  « L’ouverture d’une nouvelle classe a été soulignée et cela grâce à la construction de quinze nouveaux logements. » C’est un soulignement qui revient cher ! L’ouverture d’une nouvelle classe a été soulignée, consécutive à la construction… (Virgule obligatoire.)

 

  « Monsieur Delebarre et Edgar Coppey se sont succédés pour prendre la parole. »  Le verbe succéder traite se comme une particule séparable (c’est-à-dire que ce verbe a le même sens quand il est employé sans ce se). Dans ce cas, on accorde le participe passé si se est C.O.D., on ne l’accorde pas si se est C.O.I.

   Comparons :

  Se C.O.D. : ils se sont battus (l’un l’autre) ž accord.

  Se C.O.I. : ils se sont succédé (l’un à l’autre) ž Pas d’accord.

 

  « L’énumération des travaux s’est achevée par l’évocation des nouvelles portes d’entrée de l’église réalisée par des hommes de services. »  S’ils n’ont fait que les portes (et non pas toute l’église) : réalisées par les hommes de service.

 

  « […] Avant que les participants aux décorations de Noël ne soient récompensés par une boite de chocolat. »  Accent circonflexe sur le nom (boîte de chocolats), mais non sur le verbe (il boite). [s à « chocolats »]

 

   Pour en finir avec la page 2 : « "Si, ça n’avance pas, on a qu’à changer la date !" »  Pour répondre, on dira : "si, ça avance", ou : "non, ça n’avance pas". Pour exprimer une hypothèse, on dira sans virgule après si : si ça n’avance pas,… D’autre part, dans la deuxième proposition la négation marquant la restriction (ne… que) est incomplète : on n’a qu’à changer la date.

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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 09:24

  « "Je suis plusieurs établissements en France, et je serai très content si j’avais ce genre de coopération tout le temps." »

 

   Il s’agit du système hypothétique : la concordance des modes et temps entre la subordonnée en « si » et la principale. Deux principaux schémas à retenir :

   Si + présent ’ futur.  Si ça marche, il sera content.

   Si + imparfait ’ conditionnel.  Si ça marchait, il serait content.


   Dans le premier cas, on envisage l’hypothèse comme réalisée ; dans le deuxième cas elle n’est qu’une vue de l’esprit. Dans le premier cas on a tendance à s’engager, à manifester un espoir, alors que dans le deuxième cas l’hypothèse est formulée de façon objective, neutre.

   Il s’agit ici du deuxième cas : « avais » est de l’imparfait ; il doit donc être accompagné du conditionnel dans la principale. Je serais très content si j’avais ce genre de coopération tout le temps.

 

  « "Notre rôle est de faire en sorte que le GCS démarre dans les meilleures conditions possibles." »

   Quand possible ne s’applique pas à un nom pluriel, mais, comme ici, au pronom impersonnel il sous-entendu, il est invariable.

   Comparons : On a testé toutes les conditions possibles (qui sont possibles); on démarre dans les meilleures conditions possible (qu’il est possible).

   Comparons encore : la meilleure des conditions possible (= la meilleure qu’il soit possible)   la meilleure de ces conditions possibles (la meilleure de ces conditions qui sont (toutes) possibles).

   On écrira donc aussi : le plus de conditions possible, = le plus possible de conditions.

 

  Pour en finir avec la page 2, deux confusions dans l’emploi des prépositions (je les souligne) : « "Les GCS peuvent avoir la capacité à se comporter comme un établissement de santé." » « "S’il y a des freins, ils sont naturels, dus à l’ignorance du fonctionnement à venir, mais rarement par la volonté de ne pas aboutir." »  Avoir la capacité de se comporter. Dus […] à la volonté de ne pas aboutir.

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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 19:06

  « Le 16 mars 2008, jour du second tour des municipales, la cité du hérisson est passée à 143 voix de la continuité […] Et donc de l’abysse financière. »

 

   Le nom abysse est masculin. Ainsi, celui auquel les Coudekerquois – « pas vernis », en effet ! – ont en partie échappé, est financier. Notons que l’adjectif a un synonyme épicène : pécuniaire. Un abysse pécuniaire, une dépression pécuniaire… (Attention à ne pas dire *pécunier au masculin !)

 

  « […] Décisions unilatérales relatives à certains achats (livre), décision de travaux non concertées, etc. » Pour qu’on comprenne mieux, signalons qu’il s’agit de la fin d’une énumération : les deux derniers éléments listés. Observons l’accord de « concertées ». Tout se passe comme si on avait hésité entre l’accorder avec « décision » (décision concertée), et l’accorder avec « travaux » (concertés)… et qu’on avait coupé la poire en deux !

 

   Pour en finir avec la page 2 : « "Il y a aussi un message de développement durable, un bus est mieux que plusieurs voitures". »  (La Cité Europe affréterait un bus pour des raisons écologiques…) C’est « mieux » qui m’a fait tiquer : c’est un adverbe, et il est ici familièrement employé comme adjectif. L’adjectif correspondant à mieux est : meilleur. On préférera donc à l’écrit : Un bus est meilleur que, un bus est préférable à, ou à la rigueur : un bus, c’est mieux que.

   (Déjà que plus haut le nom maximum est familièrement employé comme adverbe au lieu de au maximum : « deux ans de durée de vie maximum ».)

 

   L’abysse de Porto Rico : 9 200 mètres de profondeur.

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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 11:16

  « Ces découvertes seront analysées et probablement exposés aux visiteurs. »

 « C’est donc une vision portée beaucoup plus au large de la terre des deux Caps, vers le détroit, qu’ont esquissé les orateurs. »

    Il s’agit des participes passés. Les découvertes analysées ne risquent pas de se masculiniser devant les visiteurs : elles seront exposées. (Les deux participes étant coordonnés, ils ne peuvent pas s’accorder différemment l’un de l’autre.)

  Quant à « esquissé », le correcteur de Word a pu croire qu’il s’appliquait à « détroit », mais à moi on ne fait pas le coup : il s’agit de la vision. Esquissée.

 

  « Mais depuis, la situation n’a guère changé, et le dossier a peu progressé, à la recherche de responsabilités, et de solutions où l’on se demande encore s’il faut remettre du sable sur la plage ou reconstruire une digue. »

   Il faut sans doute comprendre que le dossier consiste en cette « recherche ».

   Si « solutions » est aussi complément de « recherche » : pas de virgule avant « et ».

   L’absence de virgule avant le pronom relatif désigne le mot précédent comme son antécédent : des solutions où l’on se demande… ?

   On aurait pu dire :  Le dossier a peu progressé dans la recherche de responsabilités et de solutions : on se demande encore s’il faut remettre du sable sur la plage ou reconstruire une digue.

 

   Pour en finir avec la page 2 : « Daniel Percheron a inconsciemment joué le rôle d’Aladin frottant la lampe mer-veilleuse, en énonçant trois souhaits pour la région. »  On devine qu’il n’y a aucune intention malveillante dans l’emploi de cet adverbe, mais il pourrait être reçu péjorativement. Il ne s’agirait pas que l’intéressé se figurât qu’on le traite d’inconscient ! Il ne faudrait pas non plus le laisser penser que nous aurions compris ce qu’il ne saurait lui-même comprendre ! Pour éviter toute ambiguïté, tournons autrement : Tel Aladin frottant la lampe merveilleuse, Daniel Percheron a énoncé trois souhaits pour la région.

 

   Quel cap, notre illustration ?

 

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 12:14

  « La FDSEA et les Jeunes agriculteurs sont de nouveau mobilisés, suite à la mise en place d’une quatrième réforme dès 2010 qui engendreraient des conséquences désastreuses sur les exploitations.

    C’est le résumé de l’article, écrit en lettres moyennes juste sous le titre. Chapeau ! Le sujet d’engendrer n’est pas : quatre réformes, mais : « une quatrième réforme » : singulier donc.
   D’autre part, la préposition pour conviendrait peut-être mieux que « sur ».

   Qui engendrerait des conséquences désastreuses pour les exploitations.

 

  « "Et cette décision relève du seul ministre Michel Barnier", analyse les agriculteurs. »  À l’inverse, ici le sujet inversé est pluriel : analysent.

 

  « Or, les agriculteurs craignent qu’avec les élections européennes au printemps prochain, le ministre de l’Agriculture, Michel Barnier, pourrait prendre la décision plus rapidement et même avant le Salon de l’agriculture, d’où l’urgence des agriculteurs de rencontrer les parlementaires, de les sensibiliser au problème afin qu’ils interviennent auprès du ministère. »

   1)    Après craindre que, il faut le subjonctif (et non le conditionnel) : les agriculteurs craignent que le ministre (ne) puisse prendre, (ne) prenne la décision…

   2)    Ici encore c’est la préposition pour qui convenait au lieu de des : l’urgence pour les agriculteurs.

   3)    (Pas de faute ici.) Pour compléter urgence par un infinitif, la préposition à est peut-être préférable à de. D’où l’urgence, pour les agriculteurs, à rencontrer les parlementaires, à les sensibiliser…

   4)    (Pas de faute ici non plus.) « Interviennent » C’était peut-être l’occasion d’employer le verbe intercéder, un peu plus précis.

 

   Pour en finir avec la page 2 : « Les syndicats ne sont pas hostiles à l’évolution du système, mais à un rythme gérable par les exploitations. »  Ambiguïté ! Pour éviter qu’on comprenne qu’ils sont hostiles à un rythme gérable, on peut préciser : Les syndicats ne sont pas hostiles à l’évolution du système, (mais) à conditions que ce soit à un rythme gérable…

 

   Bruegel, La Moisson

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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 17:52

  « "Notre problème a, et a été, nos baisses de com-mandes." »

    « A été » (passé composé de être) n’est pas le passé de « a » (présent de avoir). Notre problème est, et a été, nos baisses de commandes.

 

  « "Sous-traitant direct d’AcelorMittal, si comme réaction immédiate notre patron nous parle de modulation, avec des jours d’arrêt de travail : alors on accepte." »

   D’après la construction de la phrase, « sous-traitant » est mis en apposition avec « notre patron », et désigne donc la même personne. Pas de problème, apparemment, de ce côté-là.

   Par contre, le deux-points n’a rien à faire là (il prend la place d’une virgule). Et le « alors » est inutile (mais reconnaissons que c’est la transcription d’un message oral, où le mot peut être employé ainsi).

   Il est gênant de reprendre « nous » par « on » : on passe, dans la même phrase, de la 1ère à la 3e personne alors qu’on désigne la même réalité. Il est vrai qu’à l’oral on n’emploie habituellement pas nous comme sujet, mais on. Disons que nous acceptons aurait été préférable.

 

   Pour en finir avec la page 2 : « jusque là », « plus values ». Traits d’union : jusque-là, plus-values.

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 18:11

  « Jean-Marc Pierru, de concert avec le maire, a insisté sur le souvenir de ces hommes qui sont tombés au champs d’honneur, décimant des familles entières, y compris sur la Côte d’Opale. »

    De concert et de conserve n’ont pas le même sens.

   De concert : en accord avec, après concertation, comme deux musiciens qui auraient d’abord répété ensemble.

   De conserve : ensemble, en même temps. (Rien à voir avec conserver.)

   Les deux sont possibles ici, mais au vu de cette différence de sens, « de concert » me semble bien choisi. Par contre, je me demande si le « avec » n’est pas redondant : son sens n’est-il pas déjà dans « de concert » ? En tout cas, s’ils ont parlé tous les deux, on préférera dire : J.-M. Pierru et le maire ont insisté de concert sur…

   Quant au mot « champs », il doit peut-être ici son s superfétatoire à sa ressemblance avec le mot temps ? Au singulier : au champ.

 

   « Après que Raoul Defruit ait introduit la brève rétrospective […] », le maire, Bertrand Ringot, est revenu sur le succès rencontré l’été dernier […] »  C’est l'indicatif qui convient à la suite de après que : après qu’il a introduit la brève rétrospective. On pourra, à propos de l’emploi du subjonctif, relire ma note du mercredi 27 août.

 

   Pour en finir avec la page 2 : « La commémoration du quatre vingt dixième anniversaire de l’armistice de 1918. »  On commémore l’armistice lui-même, ou on célèbre son 90e anniversaire. Mais on ne commémore pas son anniversaire. On dira : la (90e) commémoration de l’armistice.

   À propos du nombre : trait d’union pour tout le monde : quatre-vingt-dixième. D’ailleurs, la nouvelle orthographe simplifiée (avalisée par l’Académie française, parue au Journal Officiel, et consultable sur www.orthographe-recommandee.info ou www.renouvo.org préconise : « Les numéraux composés sont systématiquement reliés par des traits d’union (ex. : vingt-et-un-mille-six-cent-deux). »

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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 16:04

  « Aujourd’hui, le trait commun qu’elle décèle entre les victimes de l’amiante, c’est "beaucoup plus de colère". »

    Il s’agit de la préposition entre. On ne saurait dire : le trait commun entre les victimes ; mais : aux victimes.  Cela dit, « victime » peut ici être complément du verbe « décèle » aussi bien que de l’adjectif « commun ». On choisira donc entre :

   ▪ « Victimes » complément de « com- mun » : Le trait commun aux victimes qu’elle décèle, c’est…

   ▪ « Victimes » complément de « dé- cèle » : Le trait commun qu’elle décèle chez les victimes, c’est…

 

  « […] Elle ne se place pas sur un plan médical, mais plutôt so- cial. »  Balancement bancal : la négation « ne… pas » porte sur le verbe, alors que le « plutôt » qui lui fait écho porte sur l’adjectif. Ce sont les deux adjectifs qu’il s’agit de mettre en concurrence. Certes, il serait inélégant de construire ainsi : Elle se place sur un plan non pas médical, mais plutôt social. Voici qui serait moins lourd : Elle se place sur un plan social plutôt que médical.

 

   Pour en finir avec la page 2 : « "On peut se dire ‘si ça m’était arrivé, qu’est-ce que j’aurais fait ?’, ou ‘ça m’est arrivé, voilà ce que j’ai fait’". »

   (Désolé pour la multiplication des guillemets : je cite le journaliste qui cite une personne interviewée qui cite telle personne du groupe !)

   Se dire, c’est "dire à soi-même" : "penser". Le verbe convient donc pour introduire « si ça m’était arrivé… » (qui constitue une pensée), mais non « ça m’est arrivé, voilà ce que j’ai fait », qui représente une parole à haute voix adressée à autrui. Colette aurait pu construire ainsi : On peut se dire "si ça m’était arrivé…", mais on peut aussi conseiller : "ça m’est arrivé, voici ce que j’ai fait."

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 09:01

  « Cible des militants, les différentes aides accordées par le conseil régional et la demande "d’une totale transpa-rence" sur l’usage des fonds publics. »

    « Cible » signifie ici "objectif" plutôt que "victime visée". Ainsi, « demande » fait double emploi. Cibles (il y en a deux) des militants, les différentes aides et "une totale transparence"…

 

   « Des vœux 2009 surfant sur la vague "bienvenu chez les ch’tis". »  C’est le nom bienvenue (avec un e, donc) qui est employé dans l’expression : Bien-venue chez les Ch’tis.

 

  « Le temps de la planète métissée est venue. »  Une belle phrase… sauf à la fin : accord avec le sujet, et non le complément du nom : le temps est venu.

 

   Pour en finir avec la page 2 : « "Les différentes identités régionales réclament leurs dûs. »  On sait que le participe passé de devoir ne prend un accent qu’au masculin, singulier (pour le différencier de la préposition) : , dus, due, dues. De même pour le nom : il perd son accent au pluriel : un dû, des dus.  Elles réclament leurs dus. Mais il est sans doute préférable de l’employer au singulier.

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