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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 11:11

   « Ces mêmes naufragés ont été accueillis à Calais à la salle Calypso. Certains ont rédigé une carte de remerciement adressée à la mairie, à la Croix-Rouge et aux services de l’État. »

 

   Le mot remerciement est toujours au pluriel quand il est complément du nom dans : une lettre de remerciements, un message de remerciements, un discours de remerciements, etc. Et même dans : un télégramme de remerciements. Une carte de remerciements.

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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 10:46

Les vœux de Dominique Dupilet

Un bébé boulonnais sélectionné pour le concours Bébé Cadum

 

 

   « Je veux dire que le conseil général, dans le cadre de ses compétences et de ses moyens, s’efforcera d’être à leurs cotés. »

   Le pluriel est tout à fait correct : le singulier convient mieux au sens propre : Il est assis au côté du président, à son côté. Mais le pluriel est requis au sens figuré : Le conseil général sera aux côtés des démunis. Par contre, accent circonflexe sur le o, qui empêche toute confusion avec le verbe : à leurs côtés.

 

   « L’année 2010 s’annonce cruciale dans un contexte de réforme des collectivités territoriales, Dominique Dupilet, président du conseil général du Pas-de-Calais, adresse ce message de vœux à la population du Pas-de-Calais. » Les propos rapportés ne sauraient aucunement exprimer un vœu. « Ce message de vœux » ne convient donc pas. On pourra dire : […] adresse ce message dans le cadre de [en marge de] ses vœux à la population. • D’autre part, avant le singulier de « réforme » on attendrait plutôt un déterminant défini : dans le contexte de réforme.

 

 

   Pour en finir avec la page 2, une expression toute faite désarticulée : « Un compliment quelque peu commun, qui fait pourtant la fierté des mamans en ce qui concerne leur progéniture respective. Mais dans le cas de Charlie, le compliment est à prendre sans pincettes. » [Charlie est sélectionnée pour la finale.] On s’interroge sur le sens : pourquoi un compliment serait-il à prendre avec des pincettes, et pourquoi en l’occurrence non ? On dit qu’une personne n’est pas à prendre avec des pincettes pour signifier qu’elle est de mauvaise humeur, ou sale. Prendre sans étant ne pas prendre avec, on signifie ici que le compliment est sale ou de mauvaise humeur ? Le compliment est à prendre sans méfiance, sans précaution, sans circonspection

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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 13:56

Bain du nouvel an à Malo-les-Bains

 

   « Habillés pour certains de tenues extravagantes aux couleurs criardes, dans l’esprit du carnaval de Dunkerque, les baigneurs ont plongé à marée haute dans une eau à 3°, malgré le soleil qui a attiré une centaine de baigneurs téméraires de plus que l’an dernier. »

   Aujourd’hui les vœux du journal occupent près de la moitié de la page 2, le reste étant principalement occupé par des photos (dont une seule légendée), en sorte que nous avons très peu de texte – la citation ci-dessus représentant plus du quart de l’article ! Voilà qui ne va pas m’incliner à l’indulgence !

   Je serai sans pitié, par exemple, pour cette grossière erreur de ponctuation. La virgule après « 3° » change fâcheusement le sens de la phrase. Le sens attendu était :3°C malgré le soleil, et la phrase signifie : Les baigneurs ont plongé malgré le soleil. Il ne fallait pas de coupure entre la température et la concession (l’opposition) que constitue l’ensoleillement.

 

   « A la sortie du bain, les membres de l’association "le bain des givrés"… » Voilà deux "fautes" sur lesquelles j’aurais fermé les yeux si on ne m’avait pas poussé à cette sévérité inhabituelle. Le « A » initial est la préposition : accent. Alt+183 ou Alt+0192 • Virgule inutile après « bain ». À la sortie du bain les membres de l’association

 

   Pour en finir avec la page 2, un mot dont la coupure en fin de ligne est discutable : « Sur la plage de Malo-les-Bains à Dun- / kerque (Nord). » En effet, on ne devrait pas couper les noms propres (géographiques, patronymiques, ou prénoms), sauf après le trait d’union dans le cas d’un nom composé. Même, on mettra une espace insécable par exemple entre « La » et « Fontaine ».

 

   Je me permets d’adresser mes vœux de bonne année 10 aux journalistes intervenant en page 2 et sous la rubrique « Échos et chuchotements », dont je vais m’occuper dès demain ! Ainsi, bien sûr, qu’à tout mon lectorat !
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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 10:02

Hold-up dans une station-service à Calais

Saisie de drogue au tunnel sous la Manche

 

   « "L’arme de poing ayant servi au braquage a été découverte dans la voiture. Elle est partie en analyses pour connaître sa catégorie et sa dangerosité". L’homme a aussitôt été conduit au commissariat de Calais où il était encore entendu hier soir. Parallèlement à l’arme, des billets ont été retrouvés. »

 

   Dans la deuxième phrase l’arme est deux fois personnifiée mal à propos. D’abord en tant que sujet de partir. Ensuite par le complément « pour connaître », construit comme si c’était l’arme qui allait « connaître » ; suffit pour s’en convaincre de la remplacer par un nom propre : Huguette Bertinchon est partie en analyses pour connaître sa catégorie et sa dangerosité ! Elle a été portée aux analyses afin qu’on connaisse • Le point final de cette phrase devait se trouver à l’intérieur des guillemets, m’enfin, ça… • La relative « où il était encore entendu hier soir » ne sert pas à déterminer de quel « commissariat de Calais » on parle ; donc : virgule avant « où ». • Enfin, l’emploi de « parallèlement » m’a choqué. Je vais m’en remettre, mais ce déséquilibre est fâcheux : d’un côté un objet, de l’autre une action ou un événement. Surtout, il est gênant d’employer parallèlement au sens figuré, et de le compléter par un nom d’objet (au lieu d’une action). On choisira donc : Parallèlement à la découverte de l’arme, des billets ont été retrouvés. (Action + action.) Ou : En plus de l’arme, des billets ont été retrouvés. (Objet + objet.)

 

   « La marchandise  [206 kg d’amphés et 43 de cocaïne] était conditionnée dans un transport de frites. » Me revoilà choqué, cette fois par « transport », employé pour désigner le véhicule. Pourquoi pas : La marchandise était cachée dans un véhicule de transport de frites.

   

   « Après l’avoir découpé, les agents ont découvert "deux caches aménagées de plus de deux mètres de long sur 75 cm de large". » Passons sur le fait que les « de long » et « de large » sont inutiles, vu que les dimensions elles-mêmes l’indiquent. • C’est la construction de « aménagée » que je trouve choquante ici. D’habitude on ne dit pas que quelque chose est "aménagé" sans compléter ce participe passé : aménagé dans… En effet, on se doute que si elles sont là, c’est qu’elles ont été aménagées. En sorte que la lecture se trouve gênée : on a d’abord le réflexe de prendre ce qui suit pour un complément de « aménagées ». Il convient donc de supprimer « aménagées », si on n’a rien à y ajouter : Deux caches de plus de deux mètres sur soixante-quinze centimètres ont été découvertes.

   

   Pour en finir avec la page 2, un effort de concision  : « La valeur de ces 206 kg d’amphétamines et 43 kg de cocaïne est estimée à près de 4,4 millions d’euros sur le marché illicite de la revente de stupéfiants, selon les douanes. » Comme ce sont visiblement les douanes qui estiment et qui prétendent (cf. « selon »), on peut dire : La valeur de ces 206 kg, etc. est estimée par les douanes à plus de 4,4 millions d’euros.

 

 

   Mon marchand de journaux vient de m’indiquer que demain je suis en congé !

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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 12:15

Distinction pour la ville de Gravelines

 

   « Elles ont toutes les deux dévoilés les prix qu’elles décernent. »

   Avec l’auxiliaire avoir, le C.O.D. étant avant, on n’accorde pas. Elles ont dévoilé les prix.

 

   « Ce prix vient s’ajouter aux nombreuses distinctions obtenues par la ville : ville fleurie (trois fleurs), deux fois reconnues ville la plus sportive de France. » « Reconnues » ne peut s’accorder qu’avec « ville » ; au singulier, par conséquent. Deux fois reconnue ville la plus

 

   « "On est content et ça motive les équipes." » « On » ayant ici le sens de nous, l’attribut prend la marque du pluriel. On est contents.

 

   « "Grande-Synthe est arrivé premier." » L’usage le plus répandu est de parler des villes au féminin ; quand en plus elles portent dans leur nom la marque de ce genre, il n’y a pas à hésiter : Grande-Synthe est arrivée première.

 

    « "Podium des municipalités de la région Nord et Pas-de-Calais." » Pas de faute ici, mais peut-être au contraire la solution pour sortir de l’aporie du trait d’union dans le nom de la région. Rappelons que nous avons déjà trouvé dans la page 2 :

« Nord - Pas-de-Calais » 

« Nord-Pas de Calais »

« Nord-Pas-de-Calais »

« Nord Pas-de-Calais »

« Nord Pas de Calais »

et même :

« Nord/Pas-de-Calais »

   Rien n’était satisfaisant : impossible d’écrire correctement le nom avec trait(s) d’union ! Appelons donc, en effet, notre région : Nord et Pas-de-Calais, vu qu’au moins on sait avec assurance écrire le nom du département. En plus, c’est plus joli.

 

   Pour en finir avec la page 2, un passage abscons  : « Elle [l’association] est présente dans le champ politique au sens à lui donner, du bien commun et du bon sens au centre de la cité. Dans cet esprit ; elle édite sur le Net. » On ne sait que dire… à part que le point-virgule est employé au lieu de la virgule…

 

    Georges Seurat, Le chenal de Gravelines le soir

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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 12:27

Marie-Aimée Karwat au Burkina Faso

Extension de l’hôpital de Montreuil

 

   « Donner des savoir faire et des moyens de vivre. » « Avec l’aide de micro crédits. »

   Le premier est un nom composé, qui ne saurait donc se passer de trait d’union. Sinon, « savoir » doit s’accorder au pluriel, « faire » devient un verbe infinitif – et on se demande ce qu’il ferait là ! • Le deuxième s’écrit en un seul mot. Sinon, « micro » serait employé comme un adjectif – et il faudrait l’accorder. Des savoir-faire, des microcrédits.

 

   « Au rez-de-chaussée, quelque 14 salles de consultations. » C’est « quelque » qui a retenu mon attention. Employé comme adverbe (et donc, dans ce cas, invariable, en effet), le mot signifie "environ". Environ 14 salles ? À peu près 14 ? On évitera de le faire suivre d’un nombre non rond, comme « 14 », qui a toute les chances d’être exact. Au rez-de-chaussée, quatorze salles. Par contre, pas de problème dans : « Quelque 70 places supplémentaires de parking seront également proposées. »

 

   « Des personnes […] ne relevant pas d’une spécialité (cardiologie, pneumologie, etc..) mais présentant des poly-pathologies. » Un seul point pour marquer l’abréviation dans « etc. » La velléité de commencer là des points de suspension est condamnable : ils sont incompatibles avec le etc. • Tant qu’à créer un néologisme, autant suivre le modèle de mots existants : poly est un préfixe, et s’emploie donc sans trait d’union : polypathologie. • Enfin, c’est plutôt au singulier qu’il faut l’employer ici : des personnes atteintes de polypathologie.

 

     Pour en finir avec la page 2, une anagramme : « Marie-Aimée Karwat porte bien son prénom. » On se doute que c’est une allusion au deuxième : Aimée. Notons que l’anagramme du premier, Marie, est aussi : aimer.
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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 11:16

Délégation Côte d’Opale des Femmes Chefs d’Entreprises (F.C.E.)

 

   « La délégation Côte d’Opale des Femmes chefs d’entreprise (FCE) recrute »

   Cette phrase sans point final est le surtitre. « Chef » et « entreprise » devraient prendre une majuscule au même titre que « Femmes » : les lettres qui font le sigle. • Le sigle, justement, contrairement à l’acronyme (qui se prononce comme un mot : laser, sida, ovni…) est fait de lettres à épeler : il convient de faire suivre chacune d’un point qui marque l’abréviation. Mais attention ! Le point ne sert pas, comme en anglais, de séparation : même la dernière lettre doit être suivie d’un point ! • Dans la même expression, « entreprise » est au pluriel dans le corps du texte et dans le médaillon. La faute n’est pas le singulier, mais 1°) l’hétérogénéité de l’écriture dans un même texte, et 2°) le défaut d’allégeance envers celui qui a créé l’expression, équivalent d’un nom propre de marque par exemple, car elle s’écrit officiellement au pluriel, je l’ai vérifié.

 

   « Combien d’entre elles trouve-t-on au sein des diverses instances décisionnelles, tant au niveau local, régional ou national ? » « Tant » ne devrait pas être employé dans cette construction sans son corrélatif que. • D’autre part, si l’on est strict, il faudrait le placer avant « au niveau », et non avant « local » ; mais enfin, on peut admettre que niveau est sous-entendu avant « régional » et « national ». Au niveau aussi bien local que régional et national.

 

   « "La délégation Femmes chefs d’entreprises (FCE) permet d’avoir accès à ces réseaux, où les hommes se cooptent entre eux » Cette phrase sans point est justement ce que j’appelais plus haut : le médaillon. Elle sent le pléonasme. […] Où les hommes se cooptent.

 

   Pour en finir avec la page 2, un passé simple : « Dominique Naëls formula une promesse. » Je dirais bien que le passé simple est à réserver strictement au récit, et qu’il n’a plus aujourd’hui de valeur qui justifierait son emploi ailleurs que dans un roman, une nouvelle, etc. Je dirais qu’il sous-entend l’existence d’un narrateur. Sauf cas de recherche de grandiloquence, par exemple, le passé composé est plus naturel.
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27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 13:56

Chants de marins à Dunkerque

Carnaval de Bergues


   « […] La bienveillance de Robert Serna président d’une formation rassemblant une centaines de choristes qui se sont taillés une solide réputation dans leur domaine de prédilection. »


la-faute-de-la-page-2--jpg   Quand le « se » d’un verbe pronominal est C.O.I. ("Ils se sont autorisé" = "Ils ont autorisé à eux"), on accorde le participe passé avec le C.O.D. s’il est placé avant, et non pas avec le C.O.I. La solide réputation qu’ils se sont taillée. Ils se sont taillé une solide réputation. • Virgule après « Robert Serna » pour mettre ce qui suit en apposition à ce nom.


   « "Si ça ne marchait pas on proposera le déménagement du centre de vaccination." » Mauvaise concordance des temps ; on choisira entre ces deux corrélations : 1°) Si ça ne marchait pas, on proposerait (imparfait + conditionnel), et : 2°) Si ça ne marche pas, on proposera… (présent + futur).

 

   Pour en finir avec la page 2, une préposition pour une autre : « C’est sous le ton de la plaisanterie, que Joël Vasseur, président des Joyeux Berguenards a parlé à ses adhérents. » On dit, quel que soit le ton : sur le ton. • Pour terminer le groupe mis en apposition à « Joël Vasseur », virgule après « Berguenards ». (Par contre, celle après « plaisanterie » est inutile, pour ne pas dire fâcheuse.)


   À partir de dimanche prochain, 3 janvier, une nouvelle rubrique verra le jour ici, hebdomadaire celle-là. J’ai décidé de "m’attaquer" à la page « Échos et chuchotements » !
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26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 10:33

A.C.R. et E.R.D.F.

Délocalisations à S.A. Desvres

 

   « Les usagers n’y comprennent plus rien. Il y a encore quelques temps, on parlait d’EDF et de GDF. »

   Quelque(s) ne veut pas toujours dire "quelques uns, plusieurs". En tout cas, le mot ne saurait avoir ce sens devant un nom désignant quelque chose de non dénombrable. On ne saurait dire *Il y a quatre ou cinq temps, *Il y a plusieurs temps. Ici le mot signifie "un quelconque, un certain". On choisira donc : Il y a quelques mois, ou : Il y a quelque temps.

 

 

 

   « 97 points de livraison sont tous télécommandés. » Est-ce qu’on peut dire ça ? J’ai l’impression que la formulation hésite entre deux constructions correctes : 1°) 97 points de livraison sont télécommandés et : 2°) Les 97 points de livraison sont tous télécommandés.

   

   « Elle conduit et exploite l’ensemble des ouvrages électriques de moyenne tension et gère les 93 postes sources véritables points frontières entre les réseaux de transport et de distribution. » Les mots français se divisent en mots lexicaux (noms, adjectifs, verbes et adverbes), et mot grammaticaux (conjonctions, prépositions, pronoms, déterminants). On peut dire que la deuxième catégorie manque dans « postes ressources véritables points frontières ». Le sens en souffre ; on se demande si ce sont les « sources » ou les « points » qui sont « véritables ». Mais la ponctuation (virgule après « postes » et après « véritables », ou seulement après « sources ») pourrait clarifier les choses.

   

   Pour en finir avec la page 2, une nuance de sens entre deux rapports logiques : l’opposition et la concession :« La nouvelle, si elle était prévisible, a toutefois fait l’effet d’une bombe. » La concession est deux fois exprimée (« si », « toutefois »), alors qu’en corrélation avec la concession, on attendait une opposition franche dans la deuxième partie de la phrase. La nouvelle, si elle était prévisible (bien que, quoiqu’elle fût prévisible), a cependant (pourtant, néanmoins) fait l’effet d’une bombe.
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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 17:52

Des écoliers à l’Élysée

Acte de laïcité à Boulogne

 

   « […] Le maire, Michel Massart, qui n’a pas hésité à offrir un petit cadeau au Président, des mugs à l’effigie d’Ingredia, l’entreprise pour laquelle il travaille, avec un peu mot demandant la défense du monde agricole. »

   Ce n’est pas une faute grave, voire pas une faute du tout, d’employer effigie ("représentation d’une figure") quand il ne s’agit pas d’une personne. Plus ennuyeux est l’emploi de « un peu » en fin de phrase. Soit quelque chose est oublié après (un peu de… ?), soit la locution prépositive est employée au lieu de l’adjectif petit, soit « peu » est carrément de trop : avec un mot en faveur du monde agricole.

 

   « Jean-Claude Calon, responsable de l’entretien au lycée Nazareth depuis plus de 16 ans, est écoeuré. » « Un pincement au coeur » La ligature œ n’existe plus qu’en français. Elle existait en latin, et est en train de disparaître de l’anglais. Mais enfin, l’indépendance des deux lettres au lieu de la ligature reste une faute en français. Écœuré, cœur. Sous Windows : œ : Alt+0156 ; Œ : Alt+0140.

 

   Pour en finir avec la page 2, quelques fautes de ponctuation : « Sans oublier des personnages de dessins animés (Scoubidou, Titi et gros minet, etc). Puis, tout ce petit monde était attendu dans l’antre de la République, le Palais de l’Elysée pour un goûter. » Le point marquant l’abréviation fait partie intégrante de l’abréviation etc. • Le chat Sylvestre mérite autant que Titi une majuscule ; et son nom s’écrit en un seul mot. • « Le Palais de l’Élysée » doit être entre virgules pour être apposé à « l’antre de la République ». • Le mot palais, suivi d’un nom propre comme complément, ne prend pas lui-même de majuscule. • Pas de virgule après « puis ». • Accent souhaitable sur Élysée. […] (Scoubidou, Titi et Grosminet, etc.) Puis tout ce petit monde était attendu dans l’antre de la République, le palais de l’Élysée.
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