« Et le trait de cote, déjà fragile, peut craindre le pire. »
Plus un mot est polysémique, plus il a tendance à être court. Comparons cœur et pancréas. Et remarquons comme cinématographe s’est raccourci pendant que ses sens se diversifiaient. Ainsi, les mots cote et côte, chacun très polysémique. On comprend donc l’importance du fragile accent circonflexe qui les distingue. Le trait de côte.
« Port de Dunkerque- Terre Plein Guillemain. » Déplacer le trait d’union : Port de Dunkerque, Terre-Plein.
« Les candidats à la rédaction d’un cahier d’acteur ont jusqu’au 24 novembre inclus, dernier jour possible pour publier un point de vue sur le projet Calais Port 2015. » « Pour publier… » ne devait pas être complément de « dernier jour », mais du verbe « ont », qui en a davantage besoin. Donc : virgule après « possible ». Mais, entre nous soit dit, le plus simple était de supprimer « dernier jour possible », qui n’ajoute rien au sens de la phrase.
Pour en finir avec la page 2, une question de vocabulaire : « La salle pourra ensuite émettre toutes interrogations ou positions sur ce thème. » C’est le mot « émettre » qui m’a interpelé. Émettre une interrogation, passe encore ; mais une position, là je m’inscris en faux. Si l’on tient à n’employer qu’un seul verbe, à mettre "en facteur" avec les deux compléments, on pourra choisir son paronyme soumettre : La salle pourra soumettre interrogations ou positions sur le thème.