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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 16:33

  « En effet, beaucoup d’étrangers originaires de pays en conflit avec l’Angleterre ou ayant eu un passé tumultueux avec elle peuvent bouder les hébergements outre-Manche. »

    (Je ne sais pas pourquoi le correcteur de Word signale en rouge « outre-Manche », qui est parfaite- ment correct.)

   C’est peut-être la volonté de bien marquer l’opposition entre présent et passé qui a poussé à cette sorte de pléonasme : « ayant eu un passé ». Pour l’éviter, on choisira entre : ayant un passé tumultueux avec elle, et : ayant eu des relations tumultueuses avec elle.

 

  « Attirer des touristes désireux de se rendre aux JO de Londres mais peu enclins à s’installer chez nos cousins anglais pourraient trouver une place idoine sur la Côte d’Opale. »  Tout va bien jusqu’à « anglais » ; mais « pourraient » n’a pas de sujet, ce qui est fâcheux. (Ce ne peut être « touristes », qui est C.O.D. d’« attirer ».) On pourrait lui flanquer un sujet sous la forme d'un pronom relatif qui reprendrait « touristes », mais c’est le « attirer » initial qui l’empêche : cet infinitif non prépositionnel complété par un C.O.D. a des allures de sujet, mais il n’a pas de verbe, ce qui, réciproquement, est fâcheux aussi. Essayons ainsi : Il s’agit d’attirer des touristes désireux de se rendre aux J.O. de Londres, mais peu enclins à séjourner chez nos cousins anglais, et qui pourraient trouver une place idoine sur la Côte d’Opale.

 

   Pour en finir avec la page 2 : « Les Argentins vouent d’ailleurs un culte presque christique au libérateur du Chili, du Pérou et considéré comme l’un des pères de la nation argentine. »  Le mal vient de « et » : on ne voit pas bien ce qu’il coordonne. En tout cas, pas deux choses coordonnables, c’est-à-dire deux mots ou deux groupes de natures équivalentes. On sera peut-être fidèle au sens recherché en tournant ainsi : Les Argentins vouent d’ailleurs un culte presque christique au libérateur du Chili et du Pérou, qu’ils considèrent en outre comme l’un des pères de la nation argentine. 

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 18:10

  « Si tous les objets fascinent tant par leur richesse que par l’aspect spirituel qu’on leur confère, ils sont aussi chargés d’histoire. »

    Une virgule après « fascinent » aiderait la lecture : on est tenté d’abord de comprendre qu’ils fascinent tellement.

   J’ai trouvé dans le Littré un exemple d'emploi intransitif de fasciner (attention, c’est du Voltaire !) « La fraude fascine, le fanatisme subjugue. » Mais il faut reconnaître que l’emploi de ce verbe sans complément est rare.

   C’est le mot « aspect » qui a surtout retenu mon attention. S’ils ont un aspect spirituel, point n’est besoin de le leur conférer : l’aspect, c’est ce qui se voit, se constate. On pourrait employer le mot caractère. Si tous les objets nous fascinent, tant par leur richesse que par le caractère spirituel qu’on leur confère, ils sont aussi chargés d’histoire.

 

  « Les premiers objets sont arrivés au musée-château. "Une grande partie viennent de Boulogne." »  D’habitude je suis plutôt partisan de l’accord selon le sens. Un parti pris qui trouve ici ses limites : quand il n’y a aucun nom ni pronom au pluriel dans la phrase, impossible d’accorder le verbe au pluriel ! Même s’il en a été question dans la phrase précédente. Une grande partie d’entre eux viennent… Ou, comme on lit justement dans la légende d’une photo : « Une grande partie vient de Boulogne. »

 

  « Les plus anciens remontent au VIIème siècle, jusqu’à la seconde guerre mondiale. »  Bien que la construction soit fautive, on comprend bien, et c’est concis. La phrase cherche à donner la période des origines des objets, tout en insistant sur la date la plus reculée. Peut-être : Les objets sont antérieurs à la seconde guerre mondiale, les plus anciens remontant au VIIe siècle.

 

   Pour en finir avec la page 2 : « Les XVI et XVIIème siècle sont les plus représentés. »  Je ne vois pas comment défendre le singulier de « siècle ». Il faudrait qu’il soit, comme « ème » sous-entendu après « XVI », alors qu’on le sent plutôt "mis en facteur" avec « XVI » + « XVIIème ». Les XVI et XVIIe siècles sont les plus représentés.

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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 19:17

  « Carte But Aurore : crédit reconstituable d’une durée d’un an renouvelable pouvant aller jusqu’à 4500€. »

  « […] 3% du solde débiteur avec un minimum de 15,24€. »

  « Le samedi de 9 h 30 à 19 h30. »

    Devinette : qu’est-ce qui manque deux fois dans la première citation, deux fois dans la deuxième, une fois dans la troisième ? Réponse : il manque une (puisque dans cette acception le mot est féminin) espace entre le chiffre des milliers et celui des centaines (4 500), avant les symboles « € », avant le symbole « % » et après la deuxième abréviation « h ».

   Quant au mot « reconstituable », force est de constater qu’on ne le trouve pas dans le dictionnaire. De là à dire qu’il n’existe pas… Sans doute un néologisme du jargon financier, qu’on trouve écrit en petit en bas des pages de pub… On se demande d’ailleurs pourquoi il n’existerait pas : ses affixes indiquent très clairement son sens. Ce sont peut-être les occasions de l’employer qui font défaut…

 

    Pour en finir avec la page 2, une autre devinette : qu’est-ce qui est en trop dans chacune de ces deux citations ? « 10 % de remise sur une sélection d’articles soldés repérés par une éti- quette. »  « Le samedi de 9 h 30 à 19 h30. »
   On met un point à la fin d’une phrase, mais non en fin de groupe nominal. Étant donné qu’une proposition subordonnée relative fait partie d’un groupe nominal (dont le "noyau" est l’antécédent), on dira qu’on met un point à la fin d’un groupe s’il contient un verbe conjugué en dehors d’une relative. Ce n’était pas le cas dans ces citations.

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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 18:40

  « Le photographe professionnel Pascal Baril vient de réaliser un superbe ouvrage intitulé "Dans les coulisses de Nausicaa". »

    Je crois que je ne saurai jamais comment écrire le nom de centre de la mer de Boulogne. Il n’est pas rare de lire : Nausicaä, ou : Nausicaā. Selon l’étymologie (grec ancien Ναυσικάα > Nausi- káa), on pourrait bien aussi écrire Nausicáa ! En fait, je crois qu’il est en effet plus sage de l’écrire sans aucun signe diacritique barbare sur les a ! C’est déjà assez qu’il y en a deux ! C’est d’ailleurs ainsi qu’est écrit dans les traductions le nom de la jeune fille personnage d’Homère (en rouge sur notre illustration), qui ne fut pas effrayée par la nudité d’Ulysse naufragé, et qui lui offrit de quoi se nourrir, se laver, se soigner et… s’habiller.

   Pour ce qui est du titre du livre : italiques, majuscules, pas de guillemets. Ouvrage intitulé : Dans les Coulisses de Nausicaa.

 

  « "Dans la pétanque, on se dirige de plus en plus vers un jeu par équipe, de 6 à 8 joueurs". »

  « Eux aussi, grâce à des échanges d’expérience avec des professionnels du monde entier, tentent de maîtriser […] »

   J’aurais mis un s à équipes (n'y en a-t-il pas plusieurs ?) et à expériences (chacun à la sienne, et s’il y a échange, n'en faut-il pas au moins deux ?)

 

   Pour en finir avec la page 2 : « En prime, les Sudistes amèneront, avec leur accent, du soleil à Saint-Pol… en mer du Nord. »  Pour le jeu de mots, ne valait-il pas mieux dire : du soleil à Saint-Pol-sur… Mer du Nord ? Ou : Saint-Pol-sur-Mer… du Nord ?

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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 18:19

  « Bien que leur présentation orale ait été exposée avec un monceau de précautions. »

    Il s’agit d’éviter le pléonasme (« présentation » + « exposé »). Bien que leur présentation orale ait été faite avec un monceau de précautions, bien que leur présentation ait été dite, bien que leur exposé oral ait été fait…

 

  « C’est une situation désastreuse, et bien souvent pire que celle imaginée par les plus pessimistes, qu’a découvert l’ensemble des élus et les quelque 300 habitants. »
   Cas du participe passé employé avec avoir. Qu’est-ce qui est découvert ? – « une situation », placé avant, donc : accord. Découverte.

   D’autre part, le sujet inversé est « l’ensemble des élus et les quelque 300 habitants » ; c’est donc un sujet pluriel. C’est une situation désastreuse […] qu’ont découverte

 

  « […] Dans laquelle l’épargne brute devient nulle et, pire, la capacité de désendettement ne peut plus être calculée ! »  Pire est un adjectif, or il est employé ici comme adverbe. C’est pis qui convenait. L’épargne devient nulle et, pis, la capacité… On peut dire aussi : l’épargne devient nulle et, qui pis est, la capacité… Ou : l'épargne devient nulle et, ce qui est pire, la capacité... Remarquons que dans la citation précédente pire est pertinemment employé comme adjectif.

 

  « L’ennui, c’est que ces nouvelles charges de personnel n’ont ni coïncidé avec un volume de travail supplémentaire, ni avec une baisse significative […] »  Le ni… ni… est bancal : Il faudrait construire ainsi, de façon que "coïncidé" soit mis en facteur avec les deux : elles n’ont coïncidé ni avec ceci, ni avec cela.

 

   Pour en finir avec la page 2 : « […] des dépenses en boissons(alcoolisées principalement) astronomiques et peu en rapport avec les besoins de la mairie (plus de 2 850 bouteilles ont été retrouvées à la cave !) et ce d’autant plus que des achats de champagne étaient encore effectués dans un circuit parallèle […] »  Voilà qui nous rassure sur l’hygiène de vie de l’ancien maire (voir ci-dessous la vidéo : "Nous prenons un p'tit coup !"). Car si une boisson alcoolique contient en elle-même de l’alcool (c'est le cas du vin, de la bière, du whisky…), une boisson alcoolisée est simplement une boisson non alcoolique dans laquelle on a ajouté un peu d’alcool, comme un vin chaud, un chocolat au kirsch, un grog…
 

 

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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 17:18

  « Michel Guilbert fait "plus de 60 000 bornes par an", à traquer le bon moment, l’instant parfait où il n’aura plus qu’à appuyer sur le bouton. Et il reconnaît que son métier gagne en difficulté : "Les gens sont de plus en plus réticents […]" »

                  Ceux qui n’ont pas pu lire la page 2 l’auront peut-être quand même compris : Michel Guilbert est un photographe.

   Il y a une différence de tonalité entre les deux parties de la citation : d’abord positif (« bon », « parfait »...), ensuite négatif (« reconnaît », « difficulté », « réticents »). C’est pourquoi mais aurait mieux convenu que « et » pour les coordonner.

   Dans le même ordre d’idées, gagner en (suivi d’un terme abstrait) a le sens positif de : "s’améliorer du point de vue de". Mon Larousse donne l’exemple : « Son style a gagné en rigueur. » Il faudrait donc ici un terme plus négatif : son métier pâtit de nouvelles difficultés, son métier est plus difficile...

 

   Par ailleurs, la page présente ici et là une ponctuation (je parle principalement des virgules) parfois aléatoire. Je cite en exemple ces deux passages :

  « Récemment, Luc Chatel, secrétaire d’Etat à l’industrie a reçu, Daniel Soury-Laverne […] »  (Ici, mettre seulement « secrétaire d’Etat à l’industrie » entre virgules.)

  « Les mesures sont reconduites, à savoir, l’obligation pour le personnel de prendre à nouveau, 12 jours d’absence […] »  (Ici, seule la virgule après « reconduites » est pertinente.)

 

   Pour en finir avec la page 2 (où j’ai un peu galéré, on le sent peut-être, à trouver des fautes aujourd'hui…) : « Concernant le plan de départ volontaire des salariés […] » Je crains qu’il faille mettre « départ volontaire » au pluriel…

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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 09:29

  « Les scènes voisines sont la programmation communes de la Ville de Boulogne, du Rollmops théâtre, de la Ville de Saint-Martin et de l’Espace culturel Brassens. »

   Quel que soit son sens (agglomération, municipalité, entité administrative, habitants…), le mot ville ne prend pas de majuscule (sauf cas de ville sainte : Rome, la Ville éternelle…). Des villes de Boulogne, de Saint-Martin.

   La majuscule est discutable aussi à « Espace ». Par contre, elle était nécessaire à « scènes » et à « voisines », mots qui sont devenus un nom propre : c’est le nom du festival.

   « Commune » qualifie « programmation », et non « scènes » : il s’accorde donc au singulier. Les Scènes Voisines sont la programmation commune (Pour ainsi dire, le pluriel est dans le sens de l’adjectif !)

 

   Pour en finir avec la page 2 : « info et billeterie en ligne : » Deux t à billetterie. Infos et billetterie.

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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 17:10

  « "La décroissance ne signifie pas le manque de confort", argumente celui qui n’est pas du genre à choisir entre le nucléaire ou la bougie. »

    On choisit une chose ou une autre, mais on choisit entre une chose et une autre. (Que voudrait dire : *J’habite entre Calais ou Dunkerque ?) Il n’est pas du genre à choisir entre le nucléaire et la bougie.

 

  « Mais une fois posé sur le sable braydunois, voile au vent, l’homme prend toute la mesure de sa ma- chine, jusqu’à venir élire domicile sur le littoral. "C’est un phéno- mène difficile à expliquer tant qu’on ne l’a pas essayé […]" »

   Léger malaise, on craint une certaine confusion entre la machine et l’homme. Est-ce vraiment l’homme qui est « posé sur le sable » et qui est « voile au vent » ? Est-ce qu’on dissiperait le doute en écrivant par exemple : Mais une fois la machine posée sur le sable, voile au vent, l’homme prend toute la mesure de son engin ? Je mettrais plutôt tout ce membre de phrase cul par-dessus tête : Mais l’homme prend toute la mesure de la machine une fois qu’elle est posée sur le sable, voile au vent.

   Plus loin, c’est « essayé » qui m’a chiffonné. (Essayer un phénomène ?) C’est un phénomène difficile à expliquer tant qu’on ne l’a pas éprouvé, vécu

 

   Pour en finir avec la page 2 : « "Mais c’était nul", lâche-t-il sans faux semblant. »  Trait d’union : un faux-semblant, des faux-semblants.

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4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 11:33

  « Un choix de vie pour être au plus proche de la nature. »

    Petite confusion : un adjectif (« proche ») s’est glissé dans la locution adverbiale. On choisira entre l’adjectif : pour être proche de la nature, et la locution : pour être au plus près de la nature.

 

  « Elle y a retrouvé Peos et Mininos, deux dauphins qu’elle a vu naître. »  Il est vrai qu’en règle générale un participe passé employé avec avoir ne s’accorde pas quand il est suivi d’un infinitif… Mais il y a une exception : il s’accorde si un pronom C.O.D. du verbe représente celui qui fait l’action. C’est ici le cas de « qu’ ».

   Comparons :

   Ÿ Les dauphins qu’elle a vu soigner. Les dauphins qu’elle a fait transporter.

   Ÿ Les dauphins qu’elle a entendus crier. Les dauphins qu’elle a vus naître.

   Dans le premier cas « qu’ » (qui représente les dauphins) "subit" l’action (on les soigne, on les transporte) ; dans le deuxième cas il fait l’action (ils crient, ils naissent).

   (Ce qui est gênant, c’est que le correcteur de Word signale une possibilité d’erreur pour « vus ». Comme quoi il ne sait pas tout !)

 

   Pour en finir avec la page 2 : « […] et puis, j’ai économisé. » On a déjà eu l’occasion de dire que la ponctuation n’a pas pour rôle de représenter les pauses ou l’intonation de l’oral. En règle générale, quand une proposition commence par une conjonction, on pourra mettre une virgule avant elle, mais pas après. Il a faim, mais il ne mange pas. Sauf, naturellement, dans le cas de virgules qui encadrent comme des parenthèses une incise : « Et, souvent, j’allais rendre visite aux soigneurs. »

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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 12:06

  « Dans un contexte de renchérissement des prix des carburants et de lutte contre les dérives du pouvoir d’achat […] »

    Dans ce début d’article, ce sont les mots « renchérissement » et « dérives » qui ont retenu mon attention.

   Renchérissement et enchéris- sement ont même sens. Le premier a un vieux préfixe de renforcement : re-. On retrouve ce préfixe de renforcement dans reluire, ressentir, regarder, re- chercher, raffiner, remplir. Parfois le mot sans préfixe a été oublié au cours de l’histoire : comparons rallonger à : raccourcir, rapetisser. C’est ce préfixe qu’on trouve encore dans rentrer employé familièrement dans le sens de : entrer.

   Le mot à préfixe de renforcement tend à faire oublier le mot sans, puisqu’il tend à prendre son sens, donc à le remplacer. Ainsi, les deux mots signifient : "augmentation du prix". Je crie donc à la redondance ! On ne peut pas dire : "la hausse du prix des prix des carburants" ! Donc : dans un contexte de renchérissement des carburants.

   Dérive est bien sûr ici au sens figuré : "fait de s’écarter doucement d’une norme". Pourquoi alors l’employer au pluriel ? Les termes d’érosion, de détérioration, dégradation, usure… auraient peut-être été plus clairs.

 

  Pour en finir avec la page 2 : « Regard positif du SMCO donc, pour peu de dégager des moyens financiers. »  Cette construction (pour peu de + infinitif) n’est pas correcte. Choisir entre la locution prépositionnelle et la conjonction de subordination : à condition de dégager, ou : pour peu qu’on dégage. (Légère différence de sens : con- dition / hypothèse)

 

Manet, Clair de lune sur le port de Boulogne

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