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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 15:20

Cérémonie des vœux sur le Terre des deux Caps

 

   « "Nous allons reconvertir le bâtiment industriel d’Eurosaveur en un ensemble de bâtiment relais." »

    C’est le sens même du mot ensemble : "totalité de plusieurs éléments". Son complément est donc forcément au pluriel ! Un ensemble de bâtiments.

 

   « "Nous sommes entrain d’avoir les chevilles qui enflent", ironise Martial Herbert. Il pouvait car dès le lendemain, le verdict est tombé. » Dans cette expression il ne s’agit pas du nom entrain, mais bien des mots : en train. Nous sommes en train de… (En deux mots.) • Virgule (unique) fautive après « le lendemain » ; elle eût été plus utile avant « car ».

 

   Pour en finir avec la page 2, une question de majuscules : « Le président du conseil Régional, Daniel Percheron… » On peut sans doute écrire : le Conseil Régional, le Conseil régional, le conseil régional, mais justement pas : *le conseil Régional. On peut mettre une majuscule au deux mots, à aucun ; mais si on n’en met qu’une, c'est : seulement au nom.

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 14:21

Les Britanniques et les soldes

 

   « Les soldes de l’après Noël commencent le 26 décembre, quoique cette année, en particulier à cause du mauvais temps, de nombreuses boutiques ont commencé leurs soldes avant Noël. »

    Les conjonctions de subordination bien que et quoique, qui marquent la concession, doivent obligatoirement être suivies du subjonctif, et non de l’indicatif. Quoique cette année elles aient commencé… • Trait d’union entre après et le nom qui le suit : l’après-Noël.

 

   « Prix de ce séjour de rêve en Mars et avril : 2 399 livres. » En français, pas de majuscule aux noms de mois (ni aux noms de jours). En mars et avril.

 

   « Les soldes débutent dès le 26 décembre. » C’est incorrect : dès signale le début d’une durée, alors que débuter est forcément ponctuel, sans durée. Choisir entre : Les soldes ont lieu dès le 26, et : Les soldes débutent le 26.

 

   Pour en finir avec la page 2, une faute de frappe : « Les supermarchés discount tells Lidl proposent… » Il faut bien entendu lire : tels. Le correcteur d’orthographe ne le signale pas car le mot existe, d’ailleurs aussi bien en anglais qu’en français ! (En français : "tertre formé par l’accumulation de ruines").

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 18:16

Irradiés en 1965 dans le Sahara par des bombes françaises

 

   « Elles [les bombes] arrivaient une à une en pièces détachées par avion pour être ensuite assemblées sur place. »

    « Par avion » n’est pas à sa place » : il devait se trouver aussi près que possible du verbe « arrivaient ». • Ce ne sont pas les bombes, au sens strict, qui étaient assemblées, mais les pièces ; les bombes étaient montées. Elles arrivaient par avion une à une en pièces détachées qui étaient ensuite assemblées. Mieux : Elles arrivaient une à une par avion en pièces détachées pour être ensuite montées sur place.

 

   « "Les différents gouvernements ne veulent rien ou peu entendre." » « Ou » met « ne veulent » "en facteur" avec « rien » et « peu ». Or, si on peut dire : ils ne veulent rien entendre, on ne peut pas dire : *Ils ne veulent peu entendre. « Peu » est incompatible avec un verbe négativé. On ne dira pas : *Il ne mange peu. À la limite, on pourra dire : Ils ne veulent rien entendre, ou presque. Mais il est prudent de tourner autrement : Les différents gouvernements ne veulent généralement rien entendre.

 

   Pour en finir avec la page 2, de fâcheux traits d’union et une majuscule fâcheuse : « "À cette époque, le Général-de-Gaulle souhaitait acquérir cette force de frappe." » On l’écrira ainsi si on rapporte le nom d’une rue ou d’un bateau ; mais s’il s’agit du bonhomme lui-même : le général de Gaulle. (N.B. on mettra une majuscule si on le désigne par, simplement, le raccourci : le Général.)

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 09:29

Interview de Bertrand Ringot

 

   « "Dans cette configuration, les communes adhérentes actuellement au Sivom de l’Aa disposeraient de la majorité, à raison d’un siège, au sein de la nouvelle assemblée." »

    Il fallait, au lieu de l’adjectif « adhérentes », un participe présent, à valeur verbale, car le mot est relié au complément par un adverbe : « actuellement ». De plus, la préposition « au » ne convient qu’après le verbe. Comparons : "les communes adhérant au Sivom", "les communes adhérentes du Sivom". Les communes adhérant actuellement au Sivom. On pourrait employer l’adjectif en déconnectant clairement l’adverbe du complément et en changeant de préposition : Les communes actuellement adhérentes du Sivom. • La locution prépositive « à raison d’ » n’est pas claire ici ; je me demande si on ne le serait pas davantage en disant : … elles disposeraient de la majorité d’un siège. Je dis bien : je me demande.

 

   Pour en finir avec la page 2, une redondance (« sur » + « contre ») : « "Honnêtement, globalement sur la réforme des collectivités territoriales, telle qu’elle vient d’être amenée par la majorité, et votée par elle au Parlement, j’étais contre, je suis contre." » Ne pas dire : * Sur la réforme, je suis contre ; mais : La réforme, je suis contre. « Sur » est en trop dans la phrase. (Ou alors : Sur la réforme, je ne suis pas d’accord.)

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 20:24

Reconversion de la Raffinerie des Flandres

 

   « La conversion de l’ex-Raffinerie des Flandres est amorcée. »

    Le mot conversion a en principe un sens strictement religieux, comme le verbe convertir, dont il est dérivé. On préférera par exemple : reconversion.

 

   « Pour l’heure, cet axe pêche. » On est certes dans un port, mais on veut dire que cet axe a des défauts, et non qu’il prend du poisson ! (Pécher, et non pêcher.) Pour l’heure, cet axe pèche.

 

   « Restent les "solutions de réindustrialisation du site", que Michel Delebarre, député maire de Dunkerque, rappelait la semaine dernière. » • Il ne s’agit pas ici d’un sujet inversé (cf. "les solutions restent"), ce n’est pas le sens du verbe rester dans cette phrase. Il s’agit de l’ellipse du sujet impersonnel (cf. "il reste") : on a là le sens de rester dans la phrase. Accord au singulier, par conséquent. Reste les solutions (On comprend la différence de sens entre "il reste les solutions" et "les solutions restent", la première phrase est plus optimiste, tandis que la seconde laisse penser que les solutions ne sont pas mises en œuvre.) •  Député-maire est un nom composé : trait d’union.

 

   Pour en finir avec la page 2, une construction (de phrase) : « La construction de ce pilote industriel devrait débuter en 2012. L’année de travaux, employant plus de 350 personnes, et nécessitant 50 millions d’euros, verra s’élever un bâtiment de 100 mètres sur 100… » D’accord que l’année nécessite de l’argent, d’accord qu’elle voie s’élever un bâtiment ; mais qu’elle emploie des gens… Pendant cette année de travaux qui coûtera cinquante millions d’euros, trois cent cinquante personnes seront embauchées, et sera élevé un bâtiment

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 08:29

Déportés en 39-45 parce que descendants de Britanniques

 

   « En l’occurence, une liste de 1 135 personnes arrêtées transmise à l’ambassade américaine puis au gouvernement britannique.»

    Faute d’orthographe courante. Occurrence prend deux c, mais aussi deux r, comme concurrence, récurrence

 

   « Autrement dit, elles étaient considérés par l’occupant nazi comme des sources de danger. » Employé avec être, le participe passé s’accorde avec le sujet, le mot "qualifié". Elles étaient considérées

 

   Pour en finir avec la page 2, encore un r oublié : « "Je me suis dit : ‘pourquoi me resteindre à l’histoire de ma famille ?’" » Il faut certainement lire : restreindre. • Majuscule en début de citation : Pourquoi

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 11:02

L’Urssaf et l’emploi de handicapés

Les vœux du président de Région

 

   « Ils sont aujourd’hui 3,3 % sur les 270 employés à être dans ce cas : or, la loi voudrait qu’ils soient au minimum 6 %. »

    La préposition « sur » ne convient pas ici, suite à un pourcentage ; pour ainsi dire, son sens est inclus dans le « % ». D’autre part, la construction de la phrase me paraît fâcheuse. 3,3 % des 270 employés sont aujourd’hui dans ce cas. Ou : Ils sont 3 sur les 270 employés à être dans ce cas. • Ce qui est curieux, c’est que 3,3 % de 270, qui devrait faire un nombre entier (de personnes handicapées), fait 8,91 ! • Le deux-points (avant « or ») ne convient pas, où on exprime une opposition. Un point-virgule y trouverait tout à fait sa place.

 

   « Les travailleurs handicapés ont plus de mal qu’une personne valide pour trouver un emploi. » Construction boiteuse : le pluriel d’un côté de la comparaison appelle aussi un pluriel de l’autre. Choisir le même nombre pour le comparé et le comparant. Les handicapés ont plus de mal que les valides. Ou : Un handicapé a plus de mal qu’un valide. • Avoir du mal se complète par la préposition à, plutôt que « pour ». Ils ont plus de mal à trouver un emploi.

 

   Pour en finir avec la page 2, un peu de morphologie : « Devant une salle archi-comble. » L’élément archi se soude au mot sans trait d’union. Une salle archicomble.

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 18:17

La Descente de croix endommagée à Montreuil

 

   « Une toile […] qui malheureusement est régulièrement exposée à des ruissellements d’eau de pluie liés aux dégradations importants de la voûte et de la toiture. »

    « Importants » ne peut s’accorder qu’avec « dégradations ». Au féminin, par conséquent : Des ruissellements liés aux dégradations importantes.

 

   « Une convention a ensuite été passée […] afin que ces collections soient entretenues et conservées en bon état. Classée monument historique depuis 1911, les services de la mairie prennent les choses à bras le corps pour que cette toile de Berche ne souffre pas… » À cause de la construction de la deuxième phrase, « classée », mis en apposition à « les services », ne peut pas s’accorder avec « cette toile ». C’est la construction qu’il faut changer : Pour que cette toile de Berche, classée monument historique, ne souffre pas […], les services de la mairie prennent… • Attention aux traits d’union à l’intérieur de bras-le-corps : À bras-le-corps.

 

   Pour en finir avec la page 2, une faute récurrente dans l’article : « Hôtel Dieu. » Toujours un trait d’union : l’Hôtel-Dieu, un hôtel-Dieu, des hôtels-Dieu.

 

   La Descente de croix de Rubens.

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 13:25

Première séance du conseil du "Grand Dunkerque"

 

   « "C’est une évidence que nous soyons tous réunis aujourd’hui." »

    Il y a bien sûr contradiction entre « c’est une évidence que » et l’emploi du subjonctif. Puisqu’on le présente comme une réalité patente, il convient de le dire à l’indicatif. C’est une évidence qu’aujourd’hui nous sommes tous réunis.

 

   « "Des engagements avaient été pris […] pour les (syndicats) associer à ce travail» (Aux crochets (« […] »), c’est moi qui abrège.) On comprend que « (syndicats) » a été ajouté par la rédaction du journal pour permettre la bonne compréhension de la citation sortie de son contexte. Mais ainsi présenté, on prend « les » pour le déterminant de « syndicats », comme si ce nom manquait là ; et on soupçonne une faute à « associer » (Pour les syndicats associés à ce travail). Or, « les » est un pronom et remplace « syndicats ». Il fallait donc mettre : … pour les (les syndicats) associer à ce travail.

 

   Pour en finir avec la page 2, une préposition : « Vote négatif de toutes les délibérations soumises à "cette assemblée…" » On dira plutôt : Vote négatif à (suite à) toutes les délibérations.

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 17:43

Préparation du Marathon des sables 2011

 

   « Une nouvelle quête pour étancher sa soif de nouveau challenge. »

    Le complément du nom est incorrect : il faut choisir entre l’expression au pluriel, et l’expression au singulier : sa soif de nouveaux challenges / sa soif d’un nouveau challenge.

 

   « Ils ont débuté leur entraînement depuis quelques semaines. » « Depuis quelques semaines » est dans cette phrase complément du verbe « ont débuté », alors que selon le sens attendu il devrait être complément d’un verbe "s’entraînent". Ils ont débuté leur entraînement il y a quelques semaines. Ou : Ils s’entraînent depuis quelques semaines.

 

   Pour en finir avec la page 2, une simple faute de frappe : « L’eéquipe vit déjà en groupe. » Il est vrai que l’apostrophe, le e et le é sont voisins en Azerty. Il fallait bien sûr lire : l’équipe.

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