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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 10:00

Découverte à Dublin d’un tableau évoquant Montreuil

De vrais policiers font de la figuration au cinéma.

 

   « Il aimait peindre des scènes de rue, de marché, des foire, des processions. »

    « Des foire » hésite entre le début de l’énumération (des scènes de foire) et la fin de l’énumération (des foires).

 

   « Les toiles de William Gore sont des témoignages intéressants dans la mesure où ils montrent des angles de la cité des remparts tels qu’elle était au début du siècle. » On s’attendait à ce que « ils » reprenne « toiles » plutôt que « témoignages » : Dans la mesure où elles montrent… Mais rien de grave ici. • Beaucoup plus grave : « tels qu’elle ». La construction correcte est : Des angles de la cité des remparts tels qu’ils étaient au début… Mais il est préférable d’avoir « cité » plutôt que « angle » comme sujet. Préférons donc : Ils montrent des angles de la cité des remparts telle qu’elle était au début du siècle.

 

   « William Gore parlait couramment le Français» Pas de majuscule à la langue. Il parlait le français.

 

   « De nombreux peintres étrangers, tous connus et célèbres» Le sens de « connus » étant absorbé par « célèbres », on dira simplement : De nombreux peintres étrangers, tous célèbres. (Sauf cas d’effet stylistique, par exemple dans le cadre d’une gradation.)

 

   « Le grand bâtiment d’angle derrière la roulotte est le Café Parisien, est aujourd’hui le Crédit Agricole» Maladresse. Supprimer par exemple le deuxième « est » (ellipse).

 

   « Sa fille […] était repartie, déçue selon ses propres termes, devant l’indifférence totale de la Ville» La ponctuation nous fait entendre qu’elle est repartie devant l’indifférence… ! Elle était repartie, déçue, selon ses propres termes, de l’indifférence

 

   Pour en finir avec la page 2, une rareté à l’époque des correcteurs d’orthographe : une faute d’"orthographe d’usage" : « Pour renouveller cette expérience de façon plus régulière […] » Un seul l à renouveler.

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 17:38

Portrait : Noël Quételard et le "Grand Dunkerque"

 

   « Et [il] retrouvera le café de sa mère, située rue Jean-Baptiste Trystram. »

    C’est le café, non la mère, qu’on veut situer : le café de sa mère, situé… • (Traits d’union dans les noms de lieu provenant de noms de personnes : rue Jean-Baptiste-Trystram.)

 

   « Lui, le gaulliste de la première heure, qu’il a connu les premiers bombardements de Saint-Pol-sur-Mer. » « qu’ » avant « il » ne peut pas être une conjonction (il ne complète pas un verbe), ni un pronom relatif (le C.O.D. de « a connu » est « bombardements »). Il faut remplacer le groupe « qu’il » par le pronom relatif qui : Lui […] qui a connu les premiers bombardements.

 

   « Le Général de Gaulle, c’était un grand chef, il n’y en avait pas d’autres comme lui. » Pour montrer qu’il était unique, on sera plus percutant (et plus logique) en mettant « autres » au singulier : Il n’y en avait pas d’autre comme lui. (Il n’y en avait pas même un autre.)

 

   Pour en finir avec la page 2, deux faux mots composés : « Chef d’équipe puis contre-maître aux ACF. » « Je suis parti en pré-retraite. » • Toujours en un seul mot : Un contremaître en préretraite.

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 09:02

Portrait d’un futur énarque

 

   « Par sa nature, par ses origines, par goût aussi, Adam Kapella a déjà demandé d’effectuer son stage dans les pays de l’Est. »

    C’est la préposition « par » qui ne va pas. Elle convient dans « par goût », mais pas dans les groupes nominaux précédents. À cause de ou grâce à ne seraient pas satisfaisants non plus. La locution de par conviendrait mieux : De par sa nature, ses origines et ses goûts, il a demandé

 

   « Adam Kapella s’engage dans les municipales, puis dans les Régionales, et en 2007, il remplace au pied-levé Charles Barège. » L’expression "au pied levé" s’écrit sans trait d’union : c’est une expression, et non un mot composé. • Pour l’homogénéité de l’écriture, choisir une bonne fois la minuscule ou la majuscule à l’initiale des deux mots municipales et régionales.

 

   « Adam intègre des études préparatoires de lettres. hypokhâgne, khâgne, et avant de commencer un parcours universitaire de philosophie à la Sorbonne» La deuxième phrase n’a pas de construction (ni de majuscule). Le « et » est fautif : il ne peut rien coordonner à « avant de… ». Adam intègre des études préparatoires de lettres : hypokhâgne et khâgne, avant de commencer un parcours universitaire

 

   Pour en finir avec la page 2, encore une construction : « Tout en anglais, qu’on doit parfaitement maîtriser bien entendu… » On ne peut pas reprendre « anglais » par un pronom relatif : il eût fallu pour cela qu’il ait gardé toute sa nature nominale, après un déterminant. On pourra dire, par exemple : Tout dans la langue anglaise, qu’on doit maîtriser. Tout en anglais, langue qu’on doit maîtriser. La langue pratiquée est l’anglais, qu’on doit maîtriser.

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 08:30

Le nouvel an en Angleterre

 

   « Ils célébraient donc, à la mi hiver, le Nouvel An, suivant la tradition Viking. »

 

   • Toujours un trait d’union à mi-. • Pas de majuscule à : jour de l’an, premier de l’an, nouvel an. • Pas de majuscule non plus à l’adjectif viking (qui s’accorde en nombre, mais qui est en effet invariable en genre). • Les trois virgules sont à peu près inutiles ! Ils célébraient donc à la mi-février le nouvel an suivant la tradition viking.

 

   « L’Afrique du sud » Majuscule à Sud dans le nom du pays : L’Afrique du Sud.

 

   « Les Anglais mangent une spécialité locale : de la panse de brebis farcie. » La panse de brebis farcie (le haggis) est une spécialité écossaise et anglaise ; pas « locale », donc, mais plutôt, au contraire, nationale.

 

   Pour en finir avec la page 2, un mot mystère : « C’est la période où les Anglais mangent du “Huggis”, de larges et rondes saucisses écossaises. » Je ne trouve trace nulle part de « huggis »…

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 09:35

Nouvelles des anciens salariés de la Raffinerie des Flandres

 

   « Les 400 salariés ont le choix entre travailler au sein des entitées qui vont être créées sur place ou opter pour une mutation au sein du groupe. »

    Les noms féminins en - ne prennent pas de e, sauf dans deux cas : 1) Quand ils proviennent de verbes  en -ter (dicterdictée ; jeter → jetée…) 2) Quand ils proviennent de noms en -t, -te, -tte (nuitnuitée ; pâtepâtée ; assietteassiettée…) On n’est dans aucun de ces cas, donc : une entité. • D’autre part, on ne dit pas : *le choix entre une chose ou une autre, mais : le choix entre une chose et une autre. Le choix entre travailler au sein des entités […], et opter pour une mutation

 

   « "On se croyait tranquille. Nous étions salariés de la première entreprise de France." » Faute d’accord : On se croyait tranquilles.

 

   Pour en finir avec la page 2, une confusion futur / conditionnel : « "Partir pour quoi ? Mac Do (rires) ? Oui, je toucherai le chômage pendant deux années, et après… » Dans le cadre d’une hypothèse : conditionnel : Je toucherais

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 11:08

Nuisances pour des riverains à Bourbourg

 

   « Sans pour autant avoir de preuve médicale que la poussière soit la cause de ces crises, l’habitant et sa compagne s’inquiètent sérieusement et ne croient pas à l’eventualité d’un départ de l’entreprise. »

    Le subjonctif dans le complément de « preuve » est contradictoire ! Mode indicatif après "la preuve que…" Dans un contexte négatif, on pourra recourir au conditionnel. Sans avoir la preuve que la poussière est (serait) la cause… • Accent aigu sur l’initiale de : éventualité.

 

   « Les riverains ramassent parfois jusqu’à "un demi ramasse-poussière". » Trait d’union entre demi et le mot suivant qu’il affecte, même si c’est un nom composé. • Ramasse-poussière est un régionalisme – un mot belge – inconnu des dictionnaires français. On préférera donc par écrit : une demi-pelle de ménage (ou : à balai). S’agissant d’une citation entre guillemets, on tolérera son emploi ici, mais il convient de l’éviter car en français le mot désigne (familièrement et péjorativement) un bibelot (qui retient la poussière).

 

   Pour en finir avec la page 2, une citation: « Exagération pour l’entreprise qui évoque, pour cette année, une "moisson tardive et difficile, qui nous a obligés à utiliser un procédé de séchage, explique Etienne Bracquart […]" » Virgule obligatoire entre « l’entreprise » et sa relative. • On ne peut pas introduire une même citation par deux verbes de parole (« évoque » et « explique »). La faute est aggravée ici : les sujets – pour la même citation – sont différents (« entreprise » et « Etienne Bracquart »). Exagération, pour le chef d’entreprise, qui évoque une « moisson […] de séchage ».

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 08:41

Un jeu de société pour développer la confiance en soi

(Communiqué du journal sur la parution du supplément télé)

 

   « Un jeu de société - type “Trivial pursuit” - sur la culture et le patrimoine local. »

    Comme confirmé plus loin (« la culture et le patrimoine de chacune de ces communes »), « local » ne qualifie pas seulement « patrimoine », mais aussi « culture ». Il doit donc être au pluriel : locaux. • Majuscule aussi à Pursuit : c’est un nom propre. • Confusion : les traits d’union et les tirets sont deux signes de ponctuation différents. Le trait d’union est court et s’emploie sans espace (voir ci-dessous) ; le tiret (Alt+0150) est plus long et s’emploie avec espace avant et après. Un jeu de société – du type de Trivial Pursuit – sur la culture et le patrimoine locaux.

 

   « La Mission locale a obtenu la bourse de 8 000 euros proposée par Dexia (5 000 euros) et la Fondation du patrimoine (3 000 euros), reçue à Paris à la fin du mois de novembre. » « Reçue » est de trop. On est en train de dire : "La Mission a obtenu une bourse reçue à Paris."  La Mission a obtenu (ou : reçu) fin novembre à Paris une bourse de 8 000 euros… • Je me suis rendu compte, en copiant/collant ce passage, que les espaces dans les nombres ne sont pas insécables : ils se seraient retrouvés en fin de justification, les « 000 » allaient à la ligne ! (Rappel : espace insécable : Alt+0160.)

 

   Pour en finir avec la page 2, un trait d’union : « En raison de la non parution de Nord Littoral le 1er Janvier, votre TV Magazine sera avancé au jeudi 30 décembre. » Employé devant un nom, l’élément non doit s’accompagner d’un trait d’union. La non-parution. (Mais pas devant un adjectif.)

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 11:41

Réfection de la crypte de Notre-Dame à Boulogne-sur-Mer

 

   « Fermée depuis la rentrée scolaire, la crypte s’est vue dérober son trésor. »

    C’est l’accord de « vue » qui est fautif. Comme la crypte n’est pas l’auteur de l’action de dérober, le participe passé est invariable. La crypte s’est vu dérober son trésor. Comparons : La femme s’est vue tomber. La femme s’est vu dérober son argent.

 

   « Premiers coups de marteaux au printemps » Préférer le singulier pour le complément de « coups » : des coups d’œil, des coups de vent, des coups de théâtre, des coups de pied, des coups de fusil, des coups de marteau.

 

   « Y aurait-il la présence d’un temple, dédié à Mars le dieu militaire Romain, dans les bas-fonds ? » Pas de majuscule à romain : le mot est un adjectif, et ne désigne donc pas une personne. • Virgule après « Mars ». • Au début, une lourdeur pléonastique (y avoir + « présence »). Y aura-t-il un temple

 

   Pour en finir avec la page 2, une mauvaise construction : « "Aujourd’hui, les structures ont besoin d’une restauration et notamment le béton des années 20 qui menace le dôme de s’écrouler." » Le béton menace le dôme de s’écrouler ! Dit ainsi, c’est le béton (personnifié) qui va s’écrouler, non le dôme. Comme dans la phrase : L’employé menace son patron de démissionner. Il faut tourner autrement : Le béton des années 20, qui risque de faire s’écrouler le dôme. Le béton risque de causer l’écroulement du dôme. Le dôme pourrait s’écrouler à cause du béton

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 10:32

La neige photographiée par les lecteurs

 

   « Philippe a saisi les embruns neigeux. Brrrr. »

    Ça sent un peu le coup monté : à la date prévue pour mon retour, une page 2 couverte de photos !! (Légendées, heureusement !) Ce n’est pas ce qui va m’incliner à l’indulgence !…

   Les interjections ont une orthographe, et celle-ci ne prend "que" trois r. • On évitera d’employer une interjection sans point d’exclamation. Brrr ! (À noter : quand l’interjection est en plusieurs mots, il est recommandé de ne mettre un point d’exclamation qu’à la fin de la locution : Eh bien !  Fi donc !  Ça alors !  Non mais !  Hi hi !)

 

   « La forêt enchantée du Touquet, vue par Françoise, n’a jamais si bien porté son nom. » Puisque c’est son nom, c’est un nom propre : majuscules : La Forêt Enchantée n’a jamais si bien porté son nom.

 

   Pour en finir avec la page 2, l’article entier, si on peut dire le mot : « Vous avez été très nombreux à répondre à l’appel lancé sur les pages Facebook de La Semaine dans le Boulonnais, Nord Littoral, les Echos du Touquet. Voici quelques-unes de vos contributions » Signaler que ce sont des titres de journaux en les mettant en italique. • La minuscule au dernier « les » fait entendre que cet article ne fait pas partie du titre, ce qui n’est pas le cas. Les pages Facebook de La Semaine dans le Boulonnais, Nord Littoral, Les Échos du Touquet. • L’adverbe voici a gardé de son origine (l’impératif vois + l’adverbe ci) une valeur verbale ; la présence d’une ponctuation est donc requise à la fin : c’est une phrase.

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 09:49

Portrait : un passionné de line dance

 

   « Pour les femmes, jean ou jupe et chemise à carreaux rose et blanche. »

    Il est pourtant commode de retenir que les adjectifs de couleur sont invariables sitôt qu’ils sont plusieurs pour un même objet qualifié, même si celui-ci est au pluriel. Des drapeaux français bleu, blanc, rouge ; une chemise à carreaux rose et blanc. • De même, invariabilité sitôt que la couleur est dite en plusieurs mots : des chemises vert pomme, des chemises vert foncé, des chemises bleu roi, etc. • Enfin, invariabilité aussi quand l’adjectif de couleur vient d’un nom : des chemises marron, des chemises prune, etc.

 

   « Les origines de la danse country remontent aux XVIIIe et viendraient d’une rencontre entre les folklores irlandais et écossais. » « XVIIIe » désigne le 18e siècle, qui fut unique. Au singulier, donc : au XVIIIe. • Ne pas dire que les origines viennent d’une rencontre, mais plutôt : Les origines se trouvent dans une rencontre, ou : La danse country vient d’une rencontre.

 

   Pour en finir avec la page 2, encore une faute d’accord : « "Et quand on a entendu la chanson, avec mon ami Guillaume Richard (de Grande-Synthe), on était parti." » Ici, « on » a clairement le sens de nous. Dans ce cas, le participe passé ou l’attribut s’accorde au pluriel. Avec mon ami Guillaume, on était contents, on était partis.

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