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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 18:34

L’association Équi’pages pour la retraite des chevaux à Hondschoote

 

   « Ce parrain a droit de regard sur le cheval retraité. »

    Dans ce cas, un article est nécessaire avant « droit ». Ce parrain a un droit de regard sur le cheval. (Par contre, on pourra dire : il a droit de s’informer, etc.)

 

   « "Actuellement, nous sommes en recherche de deux gardiens." » On dira plutôt : Nous sommes à la recherche de deux gardiens.

 

   « "J’ai commencé lorsque j’étais en centre de Téteghem." » Comme le centre est défini (« de Téteghem »), il faut un article défini : j’étais au centre de Téteghem.

 

   « "Equi’pages, c’est être au service des chevaux." » Avant et après ce « c’est », il faut des groupes de même nature. On attend donc un nom au lieu de l’infinitif « être ». Équi’pages, c’est une association au service des chevaux. Ou, si on veut : Équi’pages consiste à être au service des chevaux.

 

   « "C’est l’une des quarante passionnés de l’association." » Le masculin l’emporte dans « passionnés », c’est une affaire entendue. Mais on évitera *l’une des passionnés, *l’une des commerçants, etc. Tourner autrement : C’est l’une des personnes passionnées de l’association.

 

   « Le président d’Equipages» D’Équi’pages.

 

   Pour en finir avec la page 2, deux remarques stylistiques : 1°)  « […] Et de pouvoir ainsi s’en occuper au cours de la semaine, en leur prodiguant des soins, les sortir. » « Les sortir » serait bien mieux avant « s’en occuper » (à cause de la longueur du complément de celui-ci) : pouvoir ainsi les sortir, s’en occuper au cours de la semaine en leur prodiguant des soins. 2°) « Un cavalier qui s’est pris d’affection pour l’animal au cours des cours et concours. » On doit pouvoir éviter cette avalanche de « cours ». Pendant les leçons et compétitions.

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 08:42

17e salon Pol’Art à Malo-les-Bains

Les trente ans du Rotary de Bourbourg-Gravelines

 

   « Autre invité d’honneur, autre voisin, et autre personnalité exprimée par l’art, celle de Jacques Poncin. »

    Le nom de personne qui termine la phrase est apposé aux trois précédents groupes nominaux (et pas seulement au troisième) : il faut donc supprimer « celle de ». Autre invité, autre voisin, autre personnalité, Jacques Poncin.

 

   « Didier Kaczmarek a rappelé les actions phares que sont l’accueil de jeunes étrangers. » C’est une faute d’accord, puisque grammaticalement il n’y a qu’une action : on ne parle de la deuxième que dans le paragraphe suivant. Il a rappelé les actions phares ; l’une est l’accueil des jeunes.

 

   « Onze artistes issus de la famille de la police, au sens large du terme, donnent rendez-vous à Malo-les-Bains. » On donne rendez-vous à quelqu’un, ou on se donne rendez-vous, mais on évite de donner rendez-vous tout court, dans le vide, sans complément ! Onze artistes se donnent rendez-vous à Malo.

 

   Pour en finir avec la page 2, une sombre affaire de prépositions : « "Du chef d’entreprise au notaire en passant de l’infirmier à l’enseignant ou du représentant de commerce au chirurgien." » Attention : ne pas dire : *de A à Z en passant de M à R, mais : de A à Z en passant par M et R.  Du chef d’entreprise au notaire en passant par l’infirmier et l’enseignant, ou le représentant de commerce et le chirurgien.

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 18:10

Sortie du film Europe sauvage, nature en majesté à Grande-Synthe

 

   « Nos reporters ont parcouru sept pays d’Europe, à la recherche des plus beaux panoramas, d’une faune et d’une flore encore sauvage. »

    « Sauvage » doit s’accorder avec « faune » et « flore » : au pluriel, donc. Sauvages. (Si seule la flore est sauvage, dire par exemple : à la recherche de la faune, et d’une flore encore sauvage.)

 

   « Des centaines de kilomètres parcourus à pieds. » Contre toute logique, l’expression à pied s’écrit toujours au singulier.

 

   « Ces éléments […] ont permis aux réalisateurs […] de toucher du doigt les réalités et la complexité à protéger et sauvegarder ces grands espaces. » On est proche du galimatias. Toucher du doigt la réalité de ces espaces sauvages et la complexité de leur sauvegarde.

 

   Pour en finir avec la page 2, une faute de vocabulaire : « Des centaines d’heures d’affûts» Le nom affût ne peut pas désigner le fait d’être à l’affût, mais seulement le lieu de l’attente. Il faut dire, même si c’est plus lourd : des centaines d’heures à être à l’affût.

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 09:18

Un jeune homme de Saint-Pol-sur-Mer à la finale du Top Model Belgium

Un projet de musée au port d’Étaples

 

   « Ce Saint-Polois passionné de mode et de mannequinat concourrait hier soir à Charleroi »

    (C’est le surtitre.) On ne peut pas employer le conditionnel présent avec « hier ». Pour marquer l’incertitude : le conditionnel passé : il aurait concouru. Mais c’est l’imparfait qui était attendu ici : Il concourait hier soir. Comme courir (et : envoyer, voir, pouvoir, mourir), ce verbe ne prend deux r qu’au futur et au conditionnel.

 

   « Plus de 150 candidats prétendent à voir leur beauté reconnue. » Le verbe est mal construit. Choisir entre : prétendre à + nom, et : prétendre + infinitif (sans préposition). Cent cinquante candidats prétendent voir leur beauté reconnue, prétendent à la reconnaissance de leur beauté.

 

   « Il participerait dans la foulée à l’émission de télé-réalité. » En un seul mot, comme tous les mots en télé- : téléréalité.

 

   Pour en finir avec la page 2, un verbe escamoté : « "C’est vrai que ça été évoqué avec le président du Conseil Général." » Ça a été évoqué. (À l’extrême limite : Ç’a été évoqué.)

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 08:15

Un nouveau Boulogne se dessine.

 

   « L’axe Liane, c’est une multitude de chantiers qui tracent les contours du Boulogne de demain»

    C’est « multitude » qui a retenu mon attention. Il est question de huit chantiers : le mot ne peut pas convenir pour huit ! (Mais, disons, pour un minimum de plusieurs dizaines, indépendamment de l’importance des éléments comptés.) Écrivons plus sobrement : c’est un ensemble de chantiers, ou, si on veut : c’est tout un ensemble de chantiers.

 

   « Revue de chantier » Inversement, je ne comprends pas pourquoi « chantier » est au singulier dans ce titre de huit paragraphes numérotés de 1 à 8, présentant chacun un des huit chantiers !

 

   Pour en finir avec la page 2, un télescopage de l’abstrait et du concret : « […] sonnent le glas des passerelles pour les navires transmanche encore en place dans l’avant port. Le projet est, à la place, d’y installer des pontons. » C’est le deuxième « place » qui n’est pas à sa place. La deuxième phrase signifie qu’on va mettre un projet à la place des passerelles. Celle-ci signifie qu’on va mettre des pontons à la place des passerelles : Le projet est d’installer à la place des pontons. (J’enlève l’« y », qui fait une redondance avec « place », et du coup aussi les virgules.) • Trait d’union à avant-port, où avant n’est pas un mot indépendant, mais un affixe.

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 17:36

Construction d’une maison de retraite à Boulogne

Marché aux livres à Esquelbecq

 

   « L’ancien couvent […] a été racheté par le bailleur […], qui en fera une maison de retraites spécialisée dans l’accueil des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. »

   Le complément du nom au singulier : une maison de retraite, des maisons de retraite.

 

   « Pour les piétons (notamment les parents d’élèves aux heures d’entrée et de sortie de classe) ainsi que les riverains […] »  Ici, par contre, ça manque de pluriel : mettre « classe », voire « entrée » et « sortie » (matinée / après-midi) au pluriel. Aux heures d’entrées et de sorties des classes. 

 

   Pour en finir avec la page 2, un accord plus qu’incongru dans le titre de l’encadré d’informations pratiques : « Visite guidée et marchée au livre ». Marché est ici un nom masculin. • Livre plutôt au pluriel dans : foire aux livres, marché aux livres.

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 10:04

Échec de Dunkerquois à un jeu télévisé

Renan Luce à Grande-Synthe, John Lee Hooker Jr. à Gravelines

 

   « Quelques uns s’étaient qualifiés pour la demi-finale. »

 

   Toujours un trait d’union à quelques-uns, quelques-unes. (C’est le pluriel de quelqu’un.)

 

   « L’adjointe à la culture, Corinne Martin, avait trouvé plus que dommage […] que Renan Luce […] ne vienne pas à Grande-Synthe. »  L’expression "trouver dommage que" est pour le moins familière (dire : c’est dommage que, il est dommage que…) ; mais la construction *"trouver plus que dommage que" est franchement incorrecte. Avec un nom de personne comme sujet, dire plutôt, par exemple : elle a vivement regretté que 

 

   « Trois catégories d’âge différentes. »  En toute logique, « âge » ici au pluriel : trois catégories d’âges différentes.

 

   « Renan Luce […] décrit des petits quotidiens de sa plume légère. » On s’interroge sur le sens, ici, du nom « quotidiens ». Est-ce que Renan Luce ferait comme moi ? (En somme je décris la page 2 d’un petit quotidien de ma plume légère !) Le sens attendu est plutôt : il décrit des petits faits quotidiens ; à la limite : les petits faits du quotidien. 

 

   Pour en finir avec la page 2, un mot carrément inutile : « Deux autres albums naîtront respectivement en 2006 et en 2009 : “Cold as Ice” et “All Odds Against Me”. »  Après « deux albums », « respectivement » ne veut rien dire. Pour lui donner son sens (et une utilité), il faudrait citer les deux albums avant : pour montrer que c’est le premier cité qui paraît à la première date citée, et le deuxième à la deuxième. Deux albums, Cold as ice et All Odds against me, naîtront respectivement en 2006 et 2009.

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 18:11

Un transformiste de Boulogne passe à la télé.

 

   « "Nous avons largement dépassé les frontières du Boulonnais en terme de clientèle." »

   Je m’attendais à ce qu’il commence par une faute de genre, mais non : c’est une faute de nombre. Termes toujours au pluriel dans les expressions où il signifie "mot" » : En termes de clientèle. (Ça faisait longtemps !…)

 

   « "Si Céline me téléphonais un jour pour me dire ‘c’est bien ce que vous faîtes, c’est même aussi bien que moi’ je serai vraiment flatté". »  Pas d’accent circonflexe sur faites, ni à l’indicatif, ni à l’impératif. •  Dans le système hypothétique : conditionnel (et non futur) après la subordonnée à l’imparfait : Si elle me téléphonait, je serais… • Virgule à la fin de la réplique de Céline Dion ! • Ne pas dire : *ce que vous faites est aussi bien que moi, mais : aussi bien que ce que je fais, aussi bien que mon propre spectacle, etc. 

 

   Pour en finir avec la page 2, tout de même une faute de genre : « Les équipes de "La France a un incroyable talent" sont partis aux quatre coins du pays. »  Équipe est féminin, donc : sont parties.

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 08:26

Fermeture de la "Fausse poste" à Bergues

 

   « Elle comme d’autres bénévoles reprennent les propos de visiteurs. »

   Le sujet est « elle » : singulier. Elle comme d’autres bénévoles reprend les propos des visiteurs. « Comme d’autres bénévoles » est une comparaison, et non un sujet coordonné. Ne pas confondre avec par exemple : Elle et d’autres bénévoles reprennent

 

   « "C’était trop sympa, on aimerait refaire" rétorque une autre. »  Ne pas employer les verbes transitifs faire, refaire sans C.O.D. Dans le doute, et avec mes difficultés à me mettre dans la peau d’une fan du film, je dirais simplement : On aimerait le refaire. • Virgule ou point d’exclamation en fin de réplique, comme ici : 

 

   « "On ne peut pas laisser un an sans rien", insiste une bénévole. » On arrive ici entre correction et traduction… Je propose : On ne peut pas laisser passer un an avant la prochaine exposition.

 

   Pour en finir avec la page 2, un défaut de virgule dans les propos de la mairesse : « "L’exposition Ch’ti se termine fin novembre laissant des locaux vides." »  Oui, il en fallait une, à tout prix, avant le participe présent « laissant ».

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 18:09

Projet d’association de communes autour de Dunkerque

 

   « D’un point de vue de la logique, "les habitants ne comprennent pas les différences". »

   Comme le point de vue est défini (c’est celui de la logique), il faut un article défini : du point de vue de la logique (ou : d’un point de vue logique). Erreur similaire ici : « Ne manque plus qu’un accord du Préfet. » Comme le sujet de l’accord en question est précisé juste avant cette phrase : Ne manque plus que l’accord du préfet. (Pas de majuscule à préfet, il n’y a pas de raison.)

 

   « "On se ressemble comme deux gouttes d’eau avec Petite-Synthe." »  Construction fautive à cause du « avec ». On ressemble à Grande-Synthe comme deux gouttes d’eau. 

 

   Pour en finir avec la page 2, deux pléonasmes, le deuxième étant aggravé d’un défaut de construction : « Quelques personnes qui, en coulisses, continuaient de persévérer. » • « […] Refuser de prononcer la fusion association de Dunkerque, Saint-Pol et Fort Mardyck. »  Quelques personnes qui persévéraient. • Dans la deuxième citation, choisir entre « fusion » et « association ».

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