Le phare du Touquet monument historique
« La lanterne en bronze a deux ampoules à incandescence de 3000 watts chacune qui émettent deux éclats blancs toutes les deux secondes et une portée lumineuse d’environ 16 à 48 km selon les conditions météo. Perchés à 54 mètres, les beautés de la ville se dévoilent à 360°. La pointe Nord, la forêt […] »
Qui peut me dire avec quoi s’accorde « perchés », et d’où vient ce s ? Il fallait ici avoir le courage de dire quelque chose comme : Quand on est perché à cinquante-quatre mètres…
« Le premier visiteur du phare, le 28 novembre 1851, n’est autre qu’un cordonnier de Montreuil, M. Duvay. » L’expression "n’est autre que" sert à amener un nom illustre, ou qu’on a déjà justement cité. Or, peut-on être un personnage plus quelconque qu’un cordonnier de Montreuil ? Je m’attendais au moins à Victor Hugo, moi ! Rendons à Monsieur Duvay son ombre et sa discrétion : Le premier visiteur est un cordonnier de Montreuil…
« Il a vu le jour en 1952, perdu ses visiteurs en 1993 suite aux inondations et rouvert ses portes depuis les dernières Journées du Patrimoine. » « Depuis » ne va pas. Veut-on dire qu’il a commencé à rouvrir ses portes pendant ces journées, et qu’elles ne sont pas encore tout à fait ouvertes ? Alors c’est le passé composé qui ne conviendrait pas (passé composé : résultat présent d’une action révolue). Il a rouvert ses portes lors des Journées…
Pour en finir avec la page 2, un peu de breton : « Parmi ces quatorze phares, celui du Touquet, ainsi que le phare du Risban à Dunkerque et le phare de Calais. Les autres phares qui concouraient sont tous bretons : Héaux de Bréhat (Bréhat), […] l’ancien phare de Penmarc’h, […], ainsi que le phare normand de Fatouville et le phare corse d’Ersa.. » On se demande du coup s’ils concouraient simplement, ou s’ils ont eu le titre. • La Bretagne est un grand pays, mais qui n’inclut toutefois pas pas la Normandie et la Corse ! • L’apostrophe à Penmarch semble être tombée en désuétude. Elle provenait du breton marc’h ("cheval"). Penn marc’h : "tête de cheval" (rapport sans doute à la forme de sa côte).