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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 07:54

Le phare du Touquet monument historique

 

   « La lanterne en bronze a deux ampoules à incandescence de 3000 watts chacune qui émettent deux éclats blancs toutes les deux secondes et une portée lumineuse d’environ 16 à 48 km selon les conditions météo. Perchés à 54 mètres, les beautés de la ville se dévoilent à 360°. La pointe Nord, la forêt […] »

    Qui peut me dire avec quoi s’accorde « perchés », et d’où vient ce s ? Il fallait ici avoir le courage de dire quelque chose comme : Quand on est perché à cinquante-quatre mètres

 

   « Le premier visiteur du phare, le 28 novembre 1851, n’est autre qu’un cordonnier de Montreuil, M. Duvay. » L’expression "n’est autre que" sert à amener un nom illustre, ou qu’on a déjà justement cité. Or, peut-on être un personnage plus quelconque qu’un cordonnier de Montreuil ? Je m’attendais au moins à Victor Hugo, moi ! Rendons à Monsieur Duvay son ombre et sa discrétion : Le premier visiteur est un cordonnier de Montreuil

 

   « Il a vu le jour en 1952, perdu ses visiteurs en 1993 suite aux inondations et rouvert ses portes depuis les dernières Journées du Patrimoine» « Depuis » ne va pas. Veut-on dire qu’il a commencé à rouvrir ses portes pendant ces journées, et qu’elles ne sont pas encore tout à fait ouvertes ? Alors c’est le passé composé qui ne conviendrait pas (passé composé : résultat présent d’une action révolue). Il a rouvert ses portes lors des Journées

 

   Pour en finir avec la page 2, un peu de breton : « Parmi ces quatorze phares, celui du Touquet, ainsi que le phare du Risban à Dunkerque et le phare de Calais. Les autres phares qui concouraient sont tous bretons : Héaux de Bréhat (Bréhat), […] l’ancien phare de Penmarc’h, […], ainsi que le phare normand de Fatouville et le phare corse d’Ersa.» On se demande du coup  s’ils concouraient simplement, ou s’ils ont eu le titre. • La Bretagne est un grand pays, mais qui n’inclut toutefois pas pas la Normandie et la Corse ! • L’apostrophe à Penmarch semble être tombée en désuétude. Elle provenait du breton marc’h ("cheval"). Penn marc’h : "tête de cheval" (rapport sans doute à la forme de sa côte).

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 17:43

Remaniement du paysage politique dunkerquois

 

   « Le paysage politique dunkerquois va être le téâtre de changements dans les mois à venir. »

    Voilà une faute qui a le mérite d’être facile à corriger ! Le théâtre.

 

   « Que Michel Delebarre souhaite, depuis longtemps, devenir sénateur, c’était devenu un secret de Polichinelle. » S’il existe des raisons de mettre « c’était devenu » au passé, les mêmes raisons doivent conduire à mettre « souhaite » aussi au passé. On choisira donc entre le passé : Qu’il le souhaitait depuis longtemps, c’était devenu un secret… et le présent : Qu’il le souhaite depuis longtemps, c’est devenu un secret

 

   « Martine Aubry […] tient à ce que le Nord, son département, soit exemplaire en terme de non-cumul des mandats. » Les habitués de ce blog auront corrigé d’eux mêmes ! En termes de non-cumul.

 

   Pour en finir avec la page 2, un manque d’espace ! « […] régler habilement un souci: le redécoupage des circonscriptions. » C’est l’occasion de conseiller la lecture d’une nouvelle "arme" contre la page 2 que je viens d’acquérir : Un point c’est tout, de Jean-Pierre Colignon, collection "Métier journaliste", Victoires Éditions, 133 pages. On y lit page 60 : « Le deux-points est précédé et suivi d’une espace forte. […] Nos amis belges et suisses font plutôt rattacher le deux-points à ce qui précède, d’où – dans leur usage – une préférence pour une espace fine ou moyenne devant le signe, alors qu’il y aura une forte derrière. » (On voit que c’est une "arme" de précision !…) J’ai observé qu’à ce titre le traitement de texte Word a un côté belge !… Notons enfin que l’espace avant le deux-points doit être insécable, celle après non. (Insécable : pour que le signe n’aille pas à la ligne seul, sans emporter le mot qu’il suit ; pour qu’on ne puisse pas couper à son endroit.)

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 15:28

Le beaujolais nouveau en France, Angleterre et Japon

 

   « Le secteur a terriblement souffert ces dernières années : trop de vin tuait ce primeur qui a perdu au fil des années qualité et notoriété et souffrait de la concurrence. »

    Une page 2 particulièrement bien écrite aujourd’hui. Mais personne ne s’étonnera  cependant que je croie y trouver certaines maladresses. • Ici, je suis gêné par cette question : quel est le sujet de « souffrait » ? La construction et la ponctuation empêchent que ce soit « le secteur ». Or, on ne veut bien sûr pas dire que « trop de vin » « souffrait de la concurrence ». La quantité excessive tuait ce vin primeur qui a perdu qualité et notoriété, et qui souffrait de la concurrence.

 

   « Lancé le troisième jeudi de novembre, il occupait à ses débuts (il y a 25 ans) seul la scène médiatique jusqu’à Noël. » « Seul » étant attribut, il faut le rapprocher autant que possible de son verbe pour ne pas perturber la compréhension : Il occupait seul, à ses débuts (il y a vingt-cinq ans), la scène médiatique.

 

   « Cet événement devenu mondial est l’occasion de se réunir entre amis autour d’un, ou plusieurs, verres. » La mise en incise de « ou plusieurs » rend suspect le pluriel de « verres », qui aurait été plus indiscutable sans ces virgules : autour d’un ou plusieurs verres. Qu’on me pardonne de trancher ainsi : autour de plusieurs verres.

 

   Pour en finir avec la page 2, une collision entre deux expressions : « Les "beaujolais" et "beaujolais village", déclinés pour grande partie en vin primeur […] » On évitera de dire « pour grande partie » ; choisir entre : pour une grande part, et : en grande partie.

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 17:07

Création d’un lobby des régions européennes à détroit

 

   « Il s’agit donc de faire reconnaître leurs spécificités et de les faires bénéficier des subventions européennes. »

    « Faire » n’est pas un nom, et « les » n’est pas un article. Bien sûr, pas d’s à l’infinitif : les faire bénéficier. Pourquoi le correcteur d’orthographe ne le signale pas ? Le nom faire existe, selon Littré, qui lui trouve même trois sens : 1°) "l’action, la puissance de faire" (avec citation de Fénelon :-/), 2°) "manière propre de chaque artiste", 3°) ton général, caractère d’une œuvre. « Au pl. Des faires différents. »

 

   « "Les habitants ne doivent plus vivre la proximité du détroit comme un handicap mais comme un chance." » Là, facile : on dit une chance. • Virgule (expressive) souhaitable avant « mais ».

 

   Pour en finir avec la page 2, un détail sémantique dans la traduction des propos du représentant du Danemark, qui parle d’un pont sur un détroit : « "Il a fallu un pont entre les mentalités pour que le pont réel soit utilisé." » « Réel » ne convient pas : confusion avec concret, matériel, tangible… Le sens figuré résulte de la transposition d’un sens concret dans un domaine abstrait ; mais il n’en est pas moins réel : il peut y avoir une réelle entente entre les habitants des deux pays.

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 08:59

La CGT s’invite au conseil général à Arras

La Via Francigena ressort de terre

 

   « Les syndicalistes ont interpellé, entre autre, les élus sur la réforme des retraites et les difficultés rencontrées par les personnels. »

    Pour avoir un sens, « entre autre » doit évidemment être au pluriel. Entre autres. • Mais en plus il est mal placé : ils n’ont pas interpellé les élus entre autres personnes, mais : sur les retraites et les difficultés entre autres sujets. Les syndicalistes ont interpellé les élus sur, entre autres, la réforme des retraites et

 

   « "Mais la réforme s’est faîte dans un contexte social serein." » Pas d’accent sur le participe passé de faire. La réforme s’est faite. Notons qu’il n’est plus obligatoire sur le faîte (le faite) ("sommet, partie la plus élevée d’un bâtiment").

 

   Pour en finir avec la page 2, une faute qui nuit à la bonne compréhension : « Le Département a donc imaginé de faire renaître ce tracé ancien presque à l’identique, les infrastructures modernes empêchent de coller au pas prêt au chemin emprunté pendant des siècles. » J’ai fini par comprendre : les infrastructures empêchant de coller au pas près au chemin, comme on dit : au millimètre près.

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 18:45

Fermeture du magasin "Adam et Ève" à Dunkerque

Bouygues Télécom versus maire de Coudekerque-Branche

 

   « Cette dernière apprend que le bail ne serait pas renouvelé et que le magasin fermerait le 30 juin. »

    [Pour le È de Ève : Alt+0200.] Faute dans la concordance des temps : dans un contexte au présent (de narration) (« apprend »), c’est le futur qu’il faut pour marquer l’"ultériorité". Elle apprend que le bail ne sera pas renouvelé et que le magasin fermera le 30 juin. (Elle apprit que le bail ne serait pas renouvelé, que le magasin fermerait le 30 juin.)

 

   « "Ce qu’il faut savoir, c’est que ce n’est pas nous qui décidions." » Encore  un problème de concordance des temps : « c’est » doit être au présent comme « faut », mais « ce n’est pas » devait être à l’imparfait comme « décidions ». Ce qu’il faut savoir, c’est que ce n’était pas nous qui décidions.

 

   Pour en finir avec la page 2, un nom composé : « David Bailleul est allé samedi matin faire du porte à porte dans le quartier. » Du porte-à-porte (traits d’union obligatoires).

 

   Adam et Ève par Rubens

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 08:48

Portrait : un miraculé de la grippe H1N1

 

   « La richesse des relations humaines, Matthieu l’a aussi redécouverte à travers les équipes médicales, depuis les patrons jusqu’aux aides soignantes. "Vous ne pouvez pas savoir à quel point leur rôle est essentiel. Les aide-soignantes m’ont parlé, soigné, parfois me déposaient un baiser sur le front." »

    À une époque où l’orthographe était une obsession qui coûtait quatre points par faute, mon instit disait : « Si vous ne savez pas écrire un mot, du moins écrivez-le toujours de la même façon dans une dictée. »  On risque sinon deux fautes pour un même mot, comme ici à aide-soignante. Il faut un trait d’union, et au pluriel un s à aide, qui est ici un nom, et non un verbe. Des aides-soignantes. • Reprendre le sujet par le pronom elles avant « déposaient » : parfois elles me déposaient

 

   « Il sera placé sous circulation extra-corporelle. » Le préfixe extra- s’emploie normalement sans trait d’union : extraterrestre, extraconjugal, extracorporel.

 

   « Matthieu est transféré le 19 août dernier en soins intensifs à Hélo-Marins. » Un établissement héliomarin (soins par le soleil et par l’eau de mer). Le nom propre de l’établissement de Berck : les Établissements Hélio Marins.

 

   Pour en finir avec la page 2, une faute d’inattention : « Dans la boîte aux lettre de ses parents…» La boîte aux lettres.

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 11:30

La mairie de Grande-Synthe à l’encontre du culte musulman

 

   « A quoi la mairie a retoqué sur la base d’une jurisprudence […] : "Considérant qu’un bâtiment…" »

    Retoquer n’est pas une façon de parler ; c’est rejeter, repousser, refuser une loi, un article, un texte. C’est un verbe transitif direct. Comme il est ici mal choisi pour le sens, et mal construit, on peut penser qu’il est employé à la place de son paronyme rétorquer : À quoi la mairie a rétorqué : « … »

 

   « Mais là ou le bât blesse, c’est que l’association […] » Bravo pour l’orthographe de « bât » ! Mais il faut un accent aussi sur le pronom relatif : Là où le bât blesse.

 

   Pour en finir avec la page 2, une erreur dans les propos rapportés : « Karim Sahraoui qui dit "vraiment ne pas comprendre la décision de la mairie". » Il serait vraiment étonnant qu’il ait dit ça ! Il est évident que dans ses propos « vraiment » était complément de « comprendre », et non, comme ici, du verbe dire – qu’il n’a pas dit ! • Choisir entre discours direct et indirect. Karim Sahraoui qui dit ne vraiment pas comprendre… Ou : Karim Sahraoui qui a dit : « Vraiment, je ne comprends pas… »

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 17:27

La prostitution à Dunkerque depuis le XIXe siècle

 

   « Il a épluché les archives de Dunkerque […] Le but de ses recherches ? Retracer la présence de ses femmes de l’ombre de 1848 à 1914. »

    Ce ne sont pas les siennes : il est professeur d’histoire, et non proxénète ! La présence de ces femmes de l’ombre.

 

   « Un lieu où la "consommation" de fille était davantage basée sur la séduction. » C’est encore plus réifiant, partant plus méprisant, avec « fille » au singulier ! Consommer de la fille ! La "consommation" de filles. • De même, on écrira filles au pluriel dans : « La visite médicale bimensuelle à l’hospice spécial pour fille vénérienne. »

 

   « "Elle sont à la fois considérées comme nécessaires, mais complètement méprisées." » « À la fois » est censé signifier déjà, par allusion, l’opposition, la contradiction : c’est pourquoi on ne peut pas le mettre en corrélation avec « mais », mais avec un simple et. À la fois considérées comme nécessaires, et méprisées.

 

   Pour en finir avec la page 2 : je ne suis pas sûr que tous les lecteurs ont compris ceci : « "Il y avait celles qui faisaient le trottoir : des filles cartées libres qui devaient suivre le règlement." » Je me suis d’abord demandé si on ne voulait pas parler de quartier libre ! Mais on veut dans doute dire qu’elles avaient une carte professionnelle, comme les journalistes par exemple ? (Cette acception est peu attestée !)

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 17:26

Le trente-sixième anniversaire de Florence Cassez

 

   « Florence Cassez, qui purge une peine de prison de 60 ans pour des enlèvements qu’elle nie, a fêté samedi son 36e anniversaire. »

    Ce n’est pas le sens attendu : elle ne nie pas exactement les enlèvements. Les enlèvements qu’elle nie avoir commis. • « Fêté » est sans doute exagéré, voire déplacé. Disons par exemple : Elle a marqué son trente-sixième anniversaire en recevant

 

   « Elle a déjeuné avec eux […] à la veille de son anniversaire au calendrier, le 17 novembre. » « À » est inutile, voire incorrect. • « Au calendrier » aussi. • C’est flou : on se demande si elle a déjeuné le 16, ou le 17. Tranchons : Elle a déjeuné avec eux le 16 novembre, la veille de son anniversaire (le 17).

 

   « Florence Cassez a remis à chaque invité(e) un petit porte-clefs. » Comme, comme on dit, le masculin l’emporte, le « (e) » est inutile : À chaque invité. Si, pour quelque raison, on veut vraiment insister sur la mixité de l’assistance : à tous les invités, hommes et femmes, elle a remis

 

   « "J’aimerais tant […] qu’on me rende ma liberté", a-t-elle ajouté. » Après ce « tant », le point d’exclamation est requis. "J’aimerais tant qu’on me rende ma liberté !" a-t-elle ajouté.

 

   Pour en finir avec la page 2, une faute dans l’encadré publicitaire : « Sur une surface de 900 m², on y trouve une large gamme de produits. » Pour que l’« y », soit correct, il faut qu’on le comprenne comme représentant « magasin », mais ce mot est dans le paragraphe précédent, et on risque de le comprendre comme reprenant avec redondance « une surface de 900 m² », auquel cas il est fautif. Sur une surface de 900m², on trouve

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  • : La faute de l'édito de la maire & Nord LittÉral - La faute de la page 2 - Depuis 2008.
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