Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 09:35
Le B.Boy s’ouvre aux filles à Grande-Synthe

 

   « Angélique Rocou, complice de Lahcen Mustapha, l’instigateur de l’événement, était la première à valoriser les filles, les danseuses, à ce qu’elles ne s’habillent pas comme les garçons. »

 

   Tout va bien jusqu’à « danseuses ». C’est la construction de « à ce que » qui est fautive, même si le premier « à » peut donner l’illusion que le deuxième est aussi correct. On ne peut pas construire : *elle était la première à ce qu’elles s’habillent. Il manque un verbe. Elle était la première à valoriser les filles, à faire en sorte qu’elles ne s’habillent pas comme les garçons, la première à œuvrer pour que…

 

   « L’actuelle championne du monde et celle de 2008, deux Française, sont qualifiées. »  « Française » étant ici un nom, il prend une majuscule ; mais cela n’en fait pas un nom propre : il s’accorde en genre et en nombre. Deux Françaises.

 

   Pour en finir avec la page 2, une construction fâcheuse : « "Si ces danseurs font la démarche c’est, d’une part que la compétition nationale détient une vraie reconnaissance à l’extérieur, et d’autre part ils ont vu les retombées". »  Le dernier membre de la phrase représentant aussi une cause de la démarche, il faut répéter « que ». Et d’autre part qu’ils ont vu les retombées. • Première virgule mal placée : elle serait mieux avant « c’est ».

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 16:09
Réunion du conseil communautaire de la Terre des deux Caps
La salle de sport de Marquise réquisitionnée comme centre de vaccinations

 

   « Le président de la communauté de communes a soulevé plusieurs difficultés qui ne vont pas tarder à poindre le bout du masque. »

    Ne confondons pas ces deux verbes :

   1°) Poindre (intransitif : sans C.O.D.) : "commencer à apparaître".

   2°) Pointer (transitif : avec C.O.D.) : "diriger, orienter quelque chose ; dresser quelque chose en pointe".

   On dira ici que les difficultés vont poindre, ou : vont pointer le bout du masque, comme on dit "pointer le bout du nez".

 

   « Les élus se sont penchés sur la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, et plus encore la liste des exonérations qui concerne principalement les professionnels. »  On attend que la préposition soit répétée après « et plus encore » : et plus encore sur la liste. Mais le « plus » est gênant : il n’est pas compatible avec le sens figuré de se pencher. Quand on se penche physiquement, on peut le faire plus ou moins ; mais cela n’a pas de sens quand on se penche sur un problème. On pourra dire : et plus longtemps encore sur la liste, et plus sérieusement encore, avec plus d’attention encore…

 

   Pour en finir avec la page 2, une citation qui va rester énigmatique : « L’État estime à 15 000 le nombre de personnes qui seraient vaccinées sur ce territoire particulier. "C’est beaucoup que la population de personnes à risque", souligne un élu communautaire, par ailleurs médecin. »  Beaucoup plus ? Beaucoup moins ?

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 09:30
Soutien à la radiothérapie à l’hôpital Duchenne de Boulogne

 

   « […] explique le Dr Chochois qui défend depuis plusieurs mois avec ardeur son dossier. »  « […] estime Frédéric Cuvillier qui est aussi président du conseil d’administration de l’hôpital. »

    Les deux relatives ne servent pas à déterminer leur antécédent : celui-ci est parfaitement déterminé avant, puisqu’il s’agit de noms propres de personnes. Par conséquent, la virgule est obligatoire avant le pronom relatif « qui ».

 

   « "Nous aurons fait tout ce qu’il fallait, on n’aura rien à nous reprocher." »  Si « on » signifie "nous", dans cette phrase, il y a faute : il faut dans ce cas choisir une bonne fois entre 1ère et 2e personne, entre : Nous aurons fait tout ce qu’il fallait, nous n’aurons rien à nous reprocher, et : On aura fait tout ce qu’il fallait, on n’aura rien à se reprocher.

   Si « on » ne signifie pas "nous", on pourra le remplacer par un sujet qui lève l’ambiguïté : personne, les gens, nos adversaires, etc.

 

   Pour en finir avec la page 2, une erreur de transcription. La même citation se trouve deux fois dans la page, mais avec une différence : 1°) « "Les conseillers qui ne seront pas là seront ceux qui ne s’intéressent pas à l’avenir de l’hôpital." » 2°) « "Les conseillers qui ne seront pas là sont ceux qui ne s’intéressent pas à l’avenir de l’hôpital." »  Je crois y voir une nuance de sens : la deuxième phrase semble dénoncer d’ores et déjà que des conseillers ne s’intéressent pas à l’hôpital, alors que dans la première phrase ce n’est qu’une hypothèse : "Si certains ne venaient pas, c’est qu’il y aurait alors des conseillers qui ne s’intéressent pas à l’hôpital."

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 13:52
Projet de rénovation du centre-ville de Dunkerque

 

   « L’expo a un pied à terre. »

    Nord Littoral a pris des couleurs. On se repère désormais facilement grâce au bandeau de haut de page. Une couleur par groupe de rubriques. Une couleur spéciale – le bleu – pour la rubrique "Côte d’Opale" ; autant dire : une couleur spéciale pour notre page !

 

   « L’expo a un pied à terre. » L’expression me fait penser à : l’expo périclite, l’expo connaît une défaillance, a du plomb dans l’aile, a un pied dans la tombe… Comme un cycliste qui a un pied à terre. Heureusement, on apprend vite dans l’encadré sous ce titre qu’il n’en est rien, et qu’elle a même désormais un pied-à-terre !

 

   « Les espaces commerciaux crées, il s’agira de les remplir. »  La proposition avant la virgule est une subordonnée participiale ; la moindre des choses est donc que son verbe soit au participe (passé) : créés.

 

   Pour en finir avec la page 2, une ponctuation farfelue : « "Et concernant, le calendrier, nous sommes tout à fait dans les temps." »  La première virgule est fautive entre « concernant », qui a ici une valeur de préposition, et son nom : « le calendrier ». On pourra la déplacer avant (après « et »), ou la supprimer : Et concernant le calendrier, nous sommes tout à fait dans les temps.

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 15:59
Portes ouvertes dans les C.F.A. de l’industrie
L’assainissement de l’eau des cantons de Gravelines et Bourbourg

 

   « Le CFAI renouvelle en ce mois de septembre l’opération au travers de deux après-midis de découverte pour le grand public. »

 

  Après-midi peut prendre les deux genres (masculin ou féminin), mais il est invariable en nombre : il ne prend pas la marque du pluriel. Des après-midi. (Par contre, le pluriel midis existe, mais on peut dire qu’il est inusité.) • Le C.O.D. aime à se trouver juste après son verbe, contrairement aux compléments circonstanciels. Le C.F.A.I. renouvelle l’opération en ce mois de septembre au travers de…

 

   « Le système collectif fonctionne bien : 8 200 foyers y sont raccordées. »  Le participe passé employé avec être s’accorde avec le sujet : 8 200 foyers y sont raccordés.

 

   « Des entreprises ne trouvent pas les apprentis qu’elles souhaiteraient accueillir en leur sein. La situation est telle, récurrente même, "qu’au fil des années […] des entreprises désespèrent de recourir à l’apprentissage". » Défaut de construction. Cette situation est si récurrente que… Ou : Cette situation est récurrente, si bien que… Ou : Cette situation – récurrente – est telle que…

 

   « 400 000 euros, qui permettront […] de participer pour quelque 78 500 euros le relèvement du pont. »  La préposition est passée à la trappe. Participer au financement du relèvement du pont.

 

   Pour en finir avec la page 2, un archaïsme impropre : « "Nous rencontrons un problème pour trouver des candidatures pour présenter des postulants aux entreprises demanderesses." » Demanderesse est un vieux nom qui signifiait : "celle qui intente une action en justice", ou : "mendiante, femme quémandeuse". Actuellement, et dans le sens qui nous intéresse, le féminin de l’adjectif demandeur est bien sûr demandeuse. Présenter des postulants aux entreprises demandeuses.

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 16:36
Gestion de la crise à Arcelor

 

   « C’est toute une réorganisation du site dunkerquois que la crise a stoppé net. »

    Rien de plus classique que ce cas d’accord du participe passé : auxiliaire avoir (« a »), C.O.D. (« une réorganisation ») placé avant : on accorde. C’est toute une réorganisation du site dunkerquois que la crise a stoppée net.

 

   « "Dans le sens que nous avons passé une année difficile correctement." »  On facilitera la compréhension en rapprochant autant que possible l’adverbe (« correctement ») du mot dont il modifie le sens (« avons passé »). Nous avons passé correctement une année (pourtant) difficile.

    Pour en finir avec la page 2, de la ponctuation : « Au premier semestre 2009, Henri-Pierre Orsoni, avec un niveau d’activité réduit de moitié par rapport à la normale déclare : "nous avons dû imposer des prises de congé […]" »  Cas d’une double virgule : celle avant « avec un niveau d’activité » ouvre une incise : comme un passage entre parenthèses, il faut la fermer (après « normale »). • Majuscule au moment du changement de locuteur : la personne qu’on cite commence une phrase. Il déclare : « Nous avons dû […] »

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 09:35
Maïs saccagé par des sangliers à Saint-Étienne-au-Mont
Lil’Klash à Grande-Synthe

 

   « "Du coup je vais devoir m’approvisionner chez d’autres exploitants. Mais à un prix plus cher que celui prévu par l’indemnisation." »

    On ne saurait déplorer qu’un prix soit cher ; c’est ce qu’on achète qui peut l’être. Le maïs est plus cher que prévu, mais le prix est plus élevé. À un prix supérieur à celui prévu.

 

   « Pourtant, du 1er juin jusqu’à l’ouverture générale de la chasse, le tir du sanglier à l’affût est autorisé. »  Jusque ne se construit pas en corrélation avec à. Du 1er juin à l’ouverture. À partir du 1er juin et jusqu’à l’ouverture.

 

   Pour en finir avec la page 2, reprenons Lil’Klash : « "Oui, j’étais venu, mais je n’ai pas fait une belle compétition." »  Il ne saurait s’agir de la compétition (car il ne l’a pas faite à lui seul). Je n’ai pas fait une belle performance.

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 07:20
Un Dunkerquois à une émission culinaire sur M6
15e pyramide de chaussures à Coudekerque-Branche

 

   « "Je ne suis pas allé voir les renseignements sur les candidats. J’y suis allé à l’aveugle pour garder en fraîcheur et en délire." »

    C’est le verbe garder qui m’étonne le plus ! Garder la fraîcheur de l’événement ? Je me demande si ce n’est pas plutôt gagner qu’on voulait ici. • D’autre part, saurait-on voir des renseignements ? On préférera : avoir, prendre, obtenir, etc. des renseignements.

 

   « "On s’était appelé le jour de la diffusion pour s’encourager." »  « On » ayant le sens de nous, on accorde le participe passé au pluriel : On s’était appelés.

 

   « "Pour Cyril Lignac par exemple, dans le Nord, ‘on n’a rien’, selon lui." »  Naturellement, « selon lui » est redondant après « pour C. Lignac ».

 

   Pour en finir avec la page 2, une coupure de mot plutôt fâcheuse : « Handicap International sou- / haite une nouvelle fois mobiliser l’opinion publique. »  Le h n’est pas aspiré, en sorte que le mot n’a qu’une syllabe et ne peut pas être coupé en fin de ligne. La coupure, pour ainsi dire, oblige à la diérèse.

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 16:56
Restauration des remparts de Montreuil-sur-Mer

 

   « Le conseil général dur en affaire »

    (C’est le titre de l’encadré.) Dans ce sens ("activité d’ordre commercial, industriel, financier"), le mot est toujours au pluriel : avoir le sens des affaires, les affaires sont les affaires, les affaires vont mal, reprennent, être dur en affaires, etc.

 

   « La visite du préfet [...] coïncidait avec la vaste communication du plan de relance décidé par l’État. En effet, puisque la communauté de communes du Montreuillois a bénéficié de 500 000 euros pour ces travaux. Le conseil général devrait apporter son concours. »  Puisque est un mot subordonnant (conjonction de subordination) : il commence donc une proposition subordonnée, à quoi il faut donc, dans la même phrase, une proposition principale – inexistante ici. De plus, le mot fait double emploi avec « en effet ». On s’en passera donc : En effet, la communauté de communes a bénéficié de 500 000 euros.

 

   « "On ne peut pas lutter contre le mauvais temps. Pour l’instant tout va bien. Nous avons d’ailleurs profité pour matérialiser le chemin pour cet hiver." »  On évitera d’employer le verbe profiter sans complément d’objet indirect : quand on profite, on dit de quoi. À défaut, on le flanquera du pronom en, même si on ne sait pas toujours très bien ce qu’il désigne.  Nous en avons d’ailleurs profité (ici : du beau temps) pour matérialiser le chemin.

 

   Pour en finir avec la page 2, une ellipse de sujet : « Du côté de la CCM, on préfère positiver et explique "que tout devrait rentrer dans l’ordre […]" »  • « Et » arrivant juste après l’infinitif, sans virgule entre eux, on s’attend à ce qu’il le coordonne à un autre infinitif : on préfère positiver et expliquer que… Il est par conséquent préférable de reprendre le sujet « on » : On préfère positiver, et on explique que « tout devrait s’arranger… » (Cas de la virgule avant la conjonction de coordination qui relie deux propositions.) • Ne faisant pas partie de la citation, « que » devait être hors guillemets.

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 08:29
Sondages archéologiques sur les rives de l’Aa
L’affaire du maire de Saint-Martin

 

   « Que va-t-il apparaître ? Des fossés comblés, trous de poteaux, fosses dépotoirs, des murs en briques à partir du XIIe siècle. »

 

   On écrit au singulier une maison, un mur de (en) brique, de (en) pierre. Des murs en brique. C’est seulement dans le cas où on précise la forme de chaque brique ou de chaque pierre qu’on accorde au pluriel : un mur en briques creuses, une maison en pierres de taille.

 

   « Comment prôner l’instauration d’une éthique interne sans balayer devant sa propre porte, dans la région où elle est élue ? »  "Balayer devant sa porte" est une expression toute faite, à employer toute faite, telle quelle. Y adjoindre un mot supplémentaire (l’adjectif « propre »), c’est la casser en tant qu’expression toute faite, et alors chaque mot tend à reprendre son sens individuel. De plus, l’adjectif propre n’ajoute rien au sens de l’expression ; il est en plus redondant du point de vue sémantique. Sans balayer devant sa porte.

 

   Pour en finir avec la page 2, une incise mal placée : « Frédéric Cuvillier salue "la décision sage d’Alain Oguer, dit-il. Nous sommes dans un parti où il y a des règles […]" »  L’incise « dit-il » devait introduire la phrase suivante, car ici elle fait double emploi avec « salue ». Ne jamais amener une citation, une réplique, par deux verbes de parole. F. Cuvillier salue « la décision sage d’A. Oguer ». « Nous sommes, dit-il, dans un parti où il y a des règles. »

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : La faute de l'édito de la maire & Nord LittÉral - La faute de la page 2 - Depuis 2008.
  • : 1 jour, 1 journal, 1 page, au moins 1 faute corrigée !
  • Contact

Légende

Les citations du journal sont copiées entre guillemets en caractères noirs et gras :

« Citation »

• Mes propos sont en gris. La correction proposée est en caractères verts et gras.

Recherche Mot Clé...

Archives