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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 10:11
Week-end de l’air à Wimereux
Assemblée générale de Dunkerque Promotion

 

   « […] et de la course au sol en parapente terrain entrée sud (dès 16h les samedis et dimanche) »

    Ce n’était pas beaucoup plus long de préciser : sur le terrain entrée sud (ce qui reste encore fort elliptique !) • Comme le week-end de l’air, c’est aujourd’hui et demain, on ne compte qu’un samedi : dès 16 h les samedi et dimanche.

 

   « "J’ai l’habitude de dire qu’un dossier ouvert n’est jamais fermé", remarque Michel Delebarre. »  On le dit aussi des portes. Pour éviter le pléonasme, M. Delebarre aurait pu dire : un dossier ouvert le reste toujours, ou : un dossier ouvert n’est jamais refermé.

 

   « Un à deux contacts auraient été noués. »  L’accord est correct. Néanmoins, faute d’intermédiaire entre un et deux, on dirait plutôt : un ou deux contacts (mais : un à trois).

 

   Pour en finir avec la page 2, un anglicisme et une répétition : « […] entreprises nécessitant l’emploi du “froid” dans leur process. D’ailleurs pour l’agroalimentaire, des contacts avancés ont été réalisés pour réaliser un atelier au niveau du Gravelinois. »  Il doit bien exister un mot français pour process. Procédé ? Traitement ? Procédure ? Processus ? Travail ?… • On peut reprendre « noués » (ci-dessus) pour remplacer « réalisés » : des contacts avancés ont été noués pour réaliser un atelier dans le Gravelinois.

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 16:46
Course cycliste des 7 Vallées

 

   « Sur deux jours, les quelque 200 cyclistes issus de clubs français mais aussi étrangers couvriront 266,8 km en quatre étapes, ouverte aux coureurs licenciés. »

    Naturellement, on se demande avec quoi s’accorde « ouverte »… On dirait qu’il qualifie un mot absent de la phrase ! Faute de mieux, accordons-le avec « étapes » : ouvertes, donc.

 

   « Deux cent cyclistes au départ »  Dans un gros titre, une grosse faute, ça fait mal ! Cent prend un s quand il est multiplié (« deux ») et non suivi d’un autre chiffre. Cent cinquante, deux cents cyclistes, deux cent dix.

 

   À présent, deux gérondifs plutôt mal employés. • 1°) « Longue de 86 km en passant par le plateau quercitain, les abords du ternois, [..], cette étape comportera trois prix […] »  Le gérondif (« en passant » doit être flanqué d’un verbe, puisqu’il ne peut être que complément circonstanciel d’un verbe. Le participe présent convenait à la rigueur (même chose sans « en ») : Longue de 86 km, passant par le plateau […], cette étape… • 2°) « Il va sans dire qu’en regardant le profil de cette étape qui […], il faudra en garder sous la pédale. » On voit mal, ici, « en regardant » compléter le verbe « faudra », comme il faudrait. C’est plutôt une préposition qui convenait ici : Il va sans dire qu’au vu de, qu’au regard de, il faudra..

 

   Pour en finir avec la page 2, l’emploi de "au travers de" : A 15 h, le peloton s’élancera de la loge pour rejoindre Embry après 77 km de course au travers des vallées de la Créquoise et de l’Embryenne. »  Pas de véritable faute ici. Au travers de (par opposition à : à travers) sous-entend un passage difficile, empêché, des difficultés, des obstacles. Comparons : 1°) Il est passé au travers de difficultés. Il est passé au travers de zones montagneuses dangereuses. Et : 2°) Il est passé à travers la plaine. L’avion est passé à travers un nuage blanc, puis (1°) au travers d’une zone de turbulence. Comme en vallée on roule plutôt facilement, à travers suffisait peut-être...

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 14:55
La saison estivale à Gravelines

 

   « C’est une déception pour Bertrand Ringot. "Depuis 2/3 ans le projet du prolongement de la digue de mer est au point mort !" »

 

   Pas d’s à « ans » : « 2/3 », ce n’est pas plus d’un. Cela fait 8 mois, soit décidément moins d’un an. Par contre, sans barre de fraction : depuis 2, 3 ans ; depuis 2 ou 3 ans.

 

   « Le chaland serait bien de mauvaise foi s’il ne trouvait activité qui lui irait comme un gant. »  Le mot chaland convient surtout si les activités sont payantes. Par contre, on ne peut pas parler de mauvaise foi ici, mais éventuellement de manque de débrouillardise, de manque de goût, de sens de l’orientation… pour trouver une activité à sa convenance. L’estivant serait de mauvaise foi s’il prétendait ne trouver aucune activité à sa convenance.

 

   Pour en finir avec la page 2, l’emploi de l’expression "en revanche" : « Si Gravelines reste au pied du pavillon bleu cette année, la cité de Vauban a, en revanche, obtenu le label "Plus beau détour de France". »  André Gide disait à propos de cette expression : « Trouveriez-vous décent qu’une femme vous dise : "Oui, mon frère et mon mari sont revenus saufs de la guerre ; en revanche, j’y ai perdu mes deux fils" ? » Ainsi, « en revanche » pourrait laisser penser à une rivalité, une concurrence entre le label "Pavillon bleu" et le label "Beau détour". Préférons par contre ici, quoi qu’en disent les puristes (à qui, par principe, je donne toujours tort !)

 

   À propos de "par contre", consulter cette page web.

   Notre illustration : Julie Zenatti, tête d’affiche

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 14:10
Qualité de l’eau sur le littoral.

 

   « Un contrôle sanitaires qui a permis de déterminés que 99,2 % de ces prélèvements étaient conformes. »

    • « Sanitaires » doit s’accorder avec « contrôle », et être donc au singulier. • « Déterminés » devrait être un infinitif (remplaçons par un verbe du 3e groupe : qui a permis de prendre). • Un contrôle sanitaire qui a permis de déterminer

 

   « La station d’épuration de Boulogne-sur-Mer (Séliane), mise en service en 2005, a elle aussi était mise à l’index. »  C’est une faute grave, car ni la nature, ni la prononciation ne sont respectées. Remplaçons encore par un verbe du 3e groupe :  la station a elle aussi pris. La station a, elle aussi, été mise à l’index.

 

   Pour en finir avec la page 2, une erreur sur le sens du mot prélèvement : « Une nouvelle directive européenne va durcir les prélèvements de la qualité des eaux de baignade. »  « Les premiers prélèvements débuteront en 2010 et seront connus en 2013 »  • Dans la première citation, première phrase du chapeau, ce qu’on va « durcir », ce sont les contrôles, les critères, ou l’exigence, et non les prélèvements. • Dans la deuxième, ce sont les résultats des analyses qui seront « connus », et non les prélèvements. • Notons que l’erreur se trouve aussi dans la première phrase citée ci-dessus : « 99,2 % de ces prélèvements étaient conformes. » • Prélèvement : "action de recueillir un échantillon, de prendre une portion d’un tout". (Notamment employé pour les impôts et en médecine).

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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 07:30
Le Soubise dans le Guide Michelin

 

   « Le chef, formé à l’école de Roger Portugal puis de Philippe Rougeaux, fêtera cette année ses cinquante ans dans la profession. »

    Ainsi dit, il n’est question que d’une seule et même école, successivement dirigée par R. Portugal et Ph. Rougeaux. Or, il apparaît qu’il s’agit plutôt de deux écoles. On préférera donc ces deux formulations, pourtant plus lourdes : Formé aux écoles de R. Portugal puis de Ph. Rougeaux. Et : Formé à l’école de R. Portugal, puis à celle de Ph. Rougeaux.

 

   « "On a fait la demande la première année, puis on est contrôlé les années suivantes." »  Sans le « a » du début, la phrase aurait pu être rédigée au présent de vérité générale. Mais le passé composé initial nécessite aussi le passé composé pour le verbe complété par le C.C. de temps « les années suivantes ». • D’autre part, quand le « on » équivaut à un nous, on accorde au pluriel l’attribut ou le participe passé (surtout si le sujet est explicité par un groupe pluriel dans la même phrase). Marcel et moi, on est restaurateurs. Ma sœur et moi, on est partis ! Puis on a été contrôlés les années suivantes.

 

   Pour en finir avec la page 2 : des excuses pour mon absence d’hier. C’est que la page 2, hier, n’était pas écrite, mais couverte d’une pub, peut-être par représailles à ma sévérité excessive de dimanche. Une pub sans faute.

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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 09:32
Nord Littoral paraît « désormais » le lundi.

 

   « Des tricoteuses calaisiennes au grand coeur »

    Ça faisait un moment qu’on ne m’avait pas fait ce coup-là ! Aujourd’hui la page 2 est une page de publicité pour le journal ! Voilà qui ne va pas me rendre indulgent dans ma correction !

    Qu’est-ce que c’est que ce « coeur » sans ligature ? » La ligature est à l’origine l’union de deux lettres pour en faire une nouvelle ; écrire à la place les deux lettres d’origine est donc une faute d’orthographe.

   Pour obtenir la lettre œ, appelée "e dans l’o", "oe collés", ou encore "ethel", taper Alt+0156 (minuscule) ou Alt+0140 (majus- cule).

   (Pour ranger des mots par ordre alphabétique, on traite le œ comme un o suivi d’un e.)

   Voici la liste des mots qui contiennent un œ : bœuf, chœur, cœlacanthe, cœlentéré, cœur, fœtus, îles Phœnix, manœuvre, mœurs, nœud, œcuménique, œdème, œdicnème, Œdipe, œil, œillet, Œniadæ, œnochoé, œnologie, Œnone, œrsted, œsophage, œstrogène, œstrus, œuf, œuvre, sœur, vœu.

 

   « Qui veut tuer la dentelle de Calais ? Le titre est volontairement provoquant. »  Le participe présent est employé au lieu de l’adjectif verbal. Comparons : Un vent provoquant des dégâts. Un titre volontairement provocant.

 

   Pour en finir avec la page 2, une faute de... 1972 ! (Dans un fac-similé d’article)  : « "Ohé Ohé Pompidou, si tu continues la classe ouvrière te tomberas dessus". »  Tout n’est tout de même pas à la 2ème personne dans cette phrase. Les noms sujets, communs ou propres, sont toujours à la 3e personne. La classe ouvrière te tombera dessus.

   N.B. : Désormais = "dès ce moment-ci", "à partir de maintenant".

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 07:16
Formation sur la maltraitance

 

   « Les enseignantes en pleins débat lors de l’exercice pratique.»

    Dans cette légende, « plein » ne peut pas s’accorder avec « enseignantes », ni avec « dé- bat ». Il ne peut pas s’accorder, parce qu’il n’est pas un adjectif. Disons que en plein est une locution prépositionnelle, donc invariable, qui signifie… "au beau milieu de", "exactement pen- dant" (?) Toujours est-il que c’est invariable. Les enseignantes en plein débat.

 

   « Ces professionnels ont posé les bonnes questions et ont amené les réponses, aussi pertinentes et claires que possible au grand bonheur des auditeurs. »  Décidé- ment, cette formation s’est bien passée ! Mais on dira plutôt, après une virgule : pour le plus grand bonheur des auditeurs.

 

   Pour en finir avec la page 2, une homophonie gênante : « Maryse Dupuis a rassemblé les membres du corps enseignant. »  À éviter à cause de l’homophonie enseignant / en saignant (le gérondif).

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 07:29
Tour de France cycliste pénitentiaire

 

   « "Mais au premier entraînement commun avec d’autres maisons d’arrêts ils se sont rendus compte de la difficulté." »

    Deux s en trop : dans maison d’arrêt, arrêt est toujours au singulier : des maisons d’arrêt. Dans se rendre compte de, le participe passé est toujours invariable : Ils se sont rendu compte.

 

   « 23 détenus accompagnés de 57 personnels pénitentiaires ont pris jeudi le départ. »  « En tout, près de 200 détenus et 300 personnels pénitentiaires ou de justice enfourcheront leur vélo. »  Le nom personnel ne peut pas désigner une personne (mais un ensemble de personnes). Il faut dire à chaque fois, par exemple : 57 membres du personnel pénitentiaire, 300 membres des personnels pénitentiaire et de justice.

 

   Pour en finir avec la page 2, deux traits d’union à rétablir : « Un avant goût avant le départ ? »  « L’initiative […] n’a pas grand chose à voir… »  Un avant-goût, pas grand-chose. Notons qu’on peut éviter la répétition en même temps que le pléonasme dans la première phrase : Un avant-goût du départ ?

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 17:31
Construction d’un complexe sportif à Marquise

 

   « Le président du Conseil général a salué les élus de la Terre des Deux Caps "qui ont eu le courage de relever les défis que nous avons lancé à l’échelle départementale." »

    • L’absence de virgule avant le pronom relatif « qui » indique que tous les élus de la T2C n’ont pas eu ce courage. Dans le cas contraire (s’ils sont tous courageux), il faut une virgule, pour montrer que l’antécédent est défini avant, et non pas par la relative : on parle de tous les élus, et non de ceux d’entre eux qui ont eu le courage. • « Lancé » s’accorde avec « les défis » (auxiliaire avoir, C.O.D. « que » (pour « défis ») placé avant). • Dans le passage cité, l’antériorité de l’action de "lancer" des défis par rapport à celle de les "relever" aurait pu être marquée par l’opposition : passé composé / plus-que-parfait. •  La phrase ne commence pas dans les guillemets (citation du président) : le point final doit donc être hors de ces guillemets. • (Je passe sur la présence gênante de la 1ère personne (« nous ») • Le président du Conseil Général a salué les élus de la Terre des Deux Caps, "qui ont eu le courage de relever les défis que nous avions lancés à l’échelle départementale".

 

   Pour en finir avec la page 2, un verbe introducteur de propos : « "Le graphisme de cette pierre rappelle celui du linteau trouvé lors des fouilles réalisées sur le terrain du complexe", explicite le président de la CCT2C.»  Expliciter, c’est énoncer clairement et complètement, sans rien laisser de sous-entendu. Son emploi n’est donc pas fautif ici. Cependant, on préférera l’employer quand il s’agit d’énoncer ce qui était d’abord seulement implicite, ce qui contenait d’abord une part de non-dit. Comme ce n’était pas le cas ici, les verbes expliquer, préciser, exposer, stipuler, etc. auraient paru plus naturels.

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 16:24
Opération escargot des dockers et agents CCI sur l’A16

 

   « Reçus par Michel Baillieu, directeur général des services de la CCI Boulogne, ce dernier les a rassurés. »

    Dans cette phrase, « reçus » est apposé à « ce dernier ». C’est donc la construction de la phrase qui qualifie « ce dernier » de « reçus ». Cela, naturellement, n’est pas correct. Si on tient à garder la construction appositive, il faut dire : Reçus par M. Baillieu, ils ont été rassurés par ce dernier. Mais on préférera par exemple : Ils ont été reçus par M. Baillieu, qui les a rassurés.

 

   « "Reste le cas des dockers sur lequel nous en sommes pas satisfaits."»  • Une faute de frappe : "en" est sans doute ne. • Il faut une virgule avant le pronom relatif (antécédent défini avant, sans lui). • Mais il faut aussi choisir un autre pronom relatif ! • Reste le cas des dockers, dont nous ne sommes pas satisfaits. Ou, mieux : Reste le cas des dockers, dont nous ne sommes pas satisfaits du sort, du traitement, du statut, de la gestion…

 

   Pour en finir avec la page 2, une mauvaise coordination : « "La CCI de Boulogne a dû licencier près de 200 agents et gelé les salaires." »  On s’attend ici à ce que « gelé » soit coordonné à « licencier », et non pas à « dû » : il doit donc être aussi à l’infinitif. La CCI a dû licencier 200 agents et geler les salaires. En effet, on ne peut pas coordonner « gelé » et « dû » comme deux participes passés : « dû » tend à prendre ici une valeur d’auxiliaire : les deux mots ne sont pas sur le même plan.

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