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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 16:41
Villégiature U.M.P. au Touquet

 

   « Des congressistes, Le Touquet en accueille beaucoup, tout au long de l’année. Mais ceux là ne sont pas des clients comme les autres. »

   La particule (comme ci) est liée par un trait d’union au pronom démonstratif qu’elle accompagne, ou au nom précédent s’il est lui-même immédiatement précédé d’un adjectif démonstratif : ce gala-là, ce raccourci-ci, cet appât-là, celui-ci, celles-ci, ceux-.

 

   « Elles (les journées parlementaires de l’U.M.P.) vont permettre de donner pendant deux jours un coup de phare médiatique sur la station. »  L’expression est : "donner un coup de projecteur sur" ; mais, à défaut d’être aussi éclairante, l’U.M.P. est peut-être assez voyante pour être comparée plutôt à un phare ? Elles vont donner pendant deux jours un coup de projecteur sur la station.

 

      « "On devrait pouvoir circuler librement partout dans Le Touquet sauf quelques moments exceptionnels." »  Il manque manifestement une préposition. Comparons : J’ai tout oublié de mes vacances, sauf quelques moments exceptionnels ("moments" est C.O.D.) et : On pourra circuler librement, excepté à certains moments ("moments" est complément circonstanciel, donc normalement prépositionnel). • Notons bien que « Sauf » (ou excepté) et « exceptionnels » font pléonasme.

 

   Pour en finir avec la page 2, un complément circonstanciel (justement exceptionnellement non prépositionnel) mal placé : « Les patrons de bars s’attendent aussi à servir des breuvages du Nord de la France aux députés le soir. »  • Rapprocher « le soir » du verbe qu’il complète (« servir ») ; c’est peut-être d’autant plus nécessaire qu’il est employé "absolument" : sans préposition : "dans la soirée" n’aurait pas posé le même problème. Les patrons de bars s’attendent à servir le soir de la bière aux députés.

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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 17:10
Rénovation de salles de cinéma à Sportica, Gravelines

 

   « Trois jeunes Islandais qui peignaient des fresques murales. »

    Est-ce que par hasard ils les peignaient sur des murs ? Évitons ce genre de pléonasmes : le sens de mural – voire celui de peindre – est déjà dans celui de fresque. Des Islandais qui peignent des fresques.

 

   « Noi Albinoi. […] Est-il l’idiot du village ou un génie compromis ? »  • Le synopsis du film ne semble pas justifier qu’on soit amené à se demander s’il est « compromis ». Et s’il fallait plutôt lire : un génie incompris ? • Deux façons d’obtenir le o avec accent aigu (ó) : Alt+0243, ou : Alt+162. Nói Albinói. Est-il l’idiot du village, ou un génie incompris ?

 

   « Vous aurez le choix de l’éclectisme entre de la science fiction, un drame et une comédie. »  • C’est « éclectisme » qui a d’abord retenu mon attention. L’éclectisme serait plutôt dans l’esprit de celui qui a élaboré cette programmation. Vous pourrez choisir parmi des films proposés, réunis avec éclectisme (ou peut-être : syncrétisme). • Science-fiction est un mot composé : trait d’union.

 

   Pour en finir avec la page 2, un conseil d’élégance ! « Les salles ont une nouvelle allure avec des nouveaux sièges et une nouvelle moquette »  • On pourra remplacer « des » par de, ici plus léger, plus smart ! • D’autre part, comme il s’agit d’une phrase (verbe conjugué hors de proposition relative) : point à la fin. [...] avec de nouveaux sièges et une nouvelle moquette.

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 17:05
Association de casinos pour une grosse cagnotte

 

   « Faîtes vos jeux ! »

 

   Un faîte est la partie la plus élevée d’un bâtiment, ou, au sens figuré et plus généralement, un sommet. Faire n’a pas d’accent circonflexe à l’impératif, non plus, soit dit en passant, que le verbe dire. Faites ce que vous voulez ! Dites la vérité ! Faites vos jeux !

 

   « Miser quelques pièces jaunes et rafler plusieurs millions d’euros, seuls des références comme le Loto ou l’Euromillion semblaient en mesure de bouleverser autant une vie. »  • « Seuls » doit s’accorder avec « références » : seules. • Mais la phrase est fâcheusement construite ; elle cherche à dire beaucoup de façon ramassée, synthétisée, mais elle se casse le cou. Essayons ceci : Transformer sa vie en raflant plusieurs millions d’euros après avoir misé quelques pièces jaunes, seules des références comme le Loto ou l’Euromillion semblaient pouvoir le permettre.  

 

   Pour en finir avec la page 2, entre autres, un singulier douteux : « Un gigantesque complexe à Euralille, avec 30 machines à sous, 142 chambres d’hôtel, une salle de spectacle de 1200 places, trois restaurants. »  • Pour des raisons de logique, voire de stylistique (dans un contexte hyperbolique), écrivons au pluriel : spectacles. • Espace insécable après le chiffre des milliers : 1 200. • Pour des raisons d’homogénéité, choisissons une bonne fois, pour les nombres, entre chiffres arabes et lettres (cf. « trois hôtels », voire « une salle »).

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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 09:30
Rénovation de maisons à Boulogne
Un policier de Boulogne écrit un policier

 

   « "La démolition est à la fois dommage et impossible. Dommage dès lors que l’on souhaite se situer dans une démarche de développement durable". »

    Cet emploi de dommage est fort fâcheux. N’oublions pas que c’est un nom, et non un adjectif. Trois façons d’employer le mot dans ce sens. 1°) (Niveau familier) Dommage que… 2°) (Niveau courant) C’est dommage que… ou quel dommage que  3°) (Niveau soutenu) Il est dommage que… (À chaque fois suivi du subjonctif.) La démolition est regrettable, déplorable, dommageable, malencontreuse, ou… fâcheuse.

 

   « "J’aime la proximité entre les logements sociaux et les logements les plus chers de la ville." »  Ne pas construire proximité avec la préposition entre. Employer ce nom comme le nom voisinage, par exemple. J’aime la proximité (la contiguïté, le voisinage, le rapprochement) des logements sociaux et des logements chers.

 

   Pour en finir avec la page 2, une virgule surérogatoire : « Puis, ils fabriquent et diffusent une nouvelle drogue, le crystal. »  Traiter puis comme une conjonction de coordination : virgule avant s’il sépare deux propositions, et virgule après seulement dans le cas d’une double virgule (incise). Ayons à l’esprit que la virgule n’a pas pour rôle de représenter des pauses à l’oral. Puis ils fabriquent une nouvelle drogue, le crystal. (Notons que pour le verre de qualité supérieure, ça s’écrit cristal.)

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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 08:25
Festival Groland à Berck
Les Girondins de Bordeaux hébergés à Hardelot

 

   « Tous viennent se plonger dans l’univers décalé de Jules-Edouard Moustik, du président, et de tous ceux qui naviguent dans la sphère Groland. »

    • Il s’agit de Jules-Édouard Moustic (accent sur le prénom français Édouard, et C à la fin de Moustic), de son vrai nom Christian Borde (notre illustration). • (Dans le cas où ce serait lui le « président », ne pas reprendre la préposition « du » dans l’apposition : l’univers de J.-É. Moustic, le président.)

 

   « […] Les contraintes sécuritaires imposées pour la tenue de ce Quend 5 qui s’annonce grandiose et qui, pour la, première fois, décentralise à Berck. »  • Quelle idée d'aller mettre une virgule entre « la » et « première » ! • D’autre part, le verbe décentraliser est fâcheusement employé. On choisira plutôt la tournure pronominale ou la voix passive : le cinquième festival se décentralise, ou : est décentralisé.

 

   Pour en finir avec la page 2, un début de phrase périlleux : « Même si l’heure de la sieste, nécessaire à la concentration et à la récupération des joueurs fait partie d’un emploi du temps chargé, elle suppose aussi que pendant cette période de la journée, l’hôtel soit des plus calmes. »  C’est la sieste, plutôt que « l’heure de la sieste », qui est « nécessaire ». • De même, c’est la sieste, plutôt que « l’heure de la sieste », qui suppose que l’hôtel soit calme. • D’autre part, virgule obligatoire après le groupe adjectif mis en apposition (cas de double virgule). Par contre, la virgule après « journée » est fautive. • De plus, je m’interroge sur l’accord de « calme ». L’s sous-entend : un hôtel parmi les hôtels les plus calmes. Or, par l’expression : "il faut que l’hôtel soit des plus calme", on entend plutôt : il faut qu’il connaisse une qualité, un degré de calme parmi les meilleurs. Il convient de l'accorder comme dans : "il faut que l'hôtel soit particulièrement calme". • Enfin, je m’interroge sur la nécessité de « même si », qui marque la concession, voire l’opposition. • La sieste, nécessaire à la concentration et à la récupération des joueurs, fait partie d’un emploi du temps chargé, et suppose qu’à ce moment de la journée l’hôtel soit des plus calme.

   (Pas d'article en page 2 hier : une pub sans faute ; rien d'intéressant pour nous, donc !)

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 08:51
Nouveau terminal transmanche à Boulogne
Total pourrait vendre des raffineries

 

   « Frédéric Cuvillier tient à ce que les panneaux directionnels "Town-Center" fassent passer les automobilistes britanniques par le boulevard Huguet puis par le viaduc Jean-Jaurès. "De là, on domine la ville. On y aperçoit le dôme de la cathédrale, le beffroi, explicite-t-il." »

    • J’ai déjà eu l’occasion de rappeler que centre-ville prend un trait d’union. J’aurais dû préciser : en français. La composition par trait d’union est française. En anglais : town center. • D’autre part, on recourra au verbe expliciter (en anglais : to make clear) lorsque l’exposé a d’abord été sous-entendu, implicite. Dans la phrase "Enfin, le film est fini !" il y a un sous-entendu, que je peux expliciter ainsi : "Je n’ai pas aimé ce film, il a traîné en longueur, etc." Il y a peu de chances que Frédéric Cuvillier ait d’abord sous-entendu que du Viaduc Jean-Jaurès on aperçoit le dôme de la cathédrale et le beffroi !! Ce n’était pas implicite dans ce qu’il a pu dire avant. Il n’explicite donc pas, mais il est plus précis, il illustre par des exemples… On pourra donc se contenter de : précise-t-il.

 

   « Primo : camoufler la direction de l’A16-Port. Deuxio, installer des flèches humaines… »  C’est dans la légende plaisante du dessin humoristique (en anglais : cartoon). Par souci d’homogénéité de l’écriture, on sera soucieux de mettre aussi un deux-points après « deuxio ».

 

   Pour en finir avec la page 2, une faute de typographie : « « Accueillir des bateaux plus longs» » Dans ce titre entre guillemets français (chevrons), il fallait une espace (insécable) après « longs ». « Accueillir des bateaux plus longs ». Il est vrai qu’en anglais on ne laisse pas d’espace avant le guillemet final (close quote), non plus qu’avant un deux-points, un point d’exclamation ou d’interrogation.

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 12:55
Projet de parc d’éoliennes à Grande-Synthe
Spectacle historique à Saint-Laurent-Blangy

 

   « "Nous lançons une étude tout d’abord pour connaître les gisements de production, savoir à quels endroits les vents sont les plus constants". »

 

   Choisir entre : 1°) savoir à quels endroits sont les vents les plus constants, et : 2°) savoir à quels endroits les vents sont le plus constants. Il y a une nuance de sens : 1°) on considère les vents les plus constants, et on se demande où ils se trouvent. 2°) On considère tous les endroits et on se demande auxquels de ces endroits le vent est le plus constant.

 

   « A proximité du vieux quartier donc, suivent des sites le long de l’A16, à proximité de Puythouck. »  C’est « suivent » qui semble fautif. Que faut-il comprendre ? "Sur des sites qui longent l’A16" ? "Des sites se suivent, s’échelonnent le long de l’autoroute" ?

 

   Voici à présent une série de pluriels fautifs :

   « […] Pour permettre aux bénévoles d’offrir six représentations de hautes qualités. »  Même s’ils n’atteignent pas tous exactement le même degré de qualité, de haute qualité au singulier.

   « Pour le son et lumières, tout est réalisé grâce aux bénévoles. »  Comme on l’a dit le 30 août, tout est au singulier ici aussi : son et lumière.

   « Après plusieurs milliers d’heures de préparations, le spectacle sonne…. »  Singulier encore, même après des milliards d’heures de préparation.

 

   Par contre, le pluriel s’impose ici : « L’étude […] évaluera la faisabilité de trois types d’éolien. »   S’il y a plusieurs types, il y a a fortiori plusieurs éoliens – d’ailleurs, on les énumère ensuite : le « micro-éolien », le « moyen éolien », etc.  Trois types d’éoliens.

 

   « En fonction du type d’éoliennes, certains secteurs seraient plus favorables à l’implantation de grands mâts. »  Il me semble que l’adjectif favorable ainsi complété (« favorables à l’implantation ») qualifierait plutôt une personne. "Le directeur est favorable à un changement d’emploi du temps." Mais pour une chose, on peut préférer un autre adjectif : certains secteurs seraient plus propices à une implantation.

 

   « La ville part sur l’envie de créer une zone de développement. »  On préférera ici la préposition de à « sur » : la ville part de l’envie… (Ce qui n’est pas encore très heureux.)

 

   Pour en finir avec la page 2, le spectacle son et lumière n’a pas exactement lieu à « Saint Laurent Blangy » (cf. le surtitre), mais : à Saint-Laurent-Blangy.

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 07:42
Deux gagnants de 500 000 euros à Loon-Plage
Publication de Jeremiah et les siens par un Loonois

 

   « Et si c’était le même gagnant, devenu alors millionnaire ? Les conjonctures fusent. Le, les chanceux ne se sont pas fait connaître ni à Sandrine Dekéter, ni à sa consœur. »

    • Confusion entre conjoncture ("circonstances, situation, condi- tions, contexte") et conjecture ("hypothèse, supposition, pré- somption, prévision"). • En l’absence de ponctuation après « connaî- tre », le « pas » est en trop. Les conjectures fusent. Les chanceux ne se sont fait connaître ni à l’une, ni à l’autre.

 

   « Alors jouer si vous y croyez ! »   Alors est familier quand il ne signifie pas "à ce moment-là" (comme dans la première citation), mais, comme ici, "donc". • Dans un contexte à la deuxième personne, le premier verbe est forcément à l’impératif : jouez. Jouez donc, si vous y croyez !

 

   « Le roman est bâtit sur un personnage par chapitre. »  Le participe passé de bâtir est bâti (bâtie au féminin, et non *bâtite). Le roman est bâti.

 

   « De ces influences émerge un premier roman, dont le comité de lecture des éditions Persée a été séduit par "cette histoire d’une famille…" »  « Dont », au moins, est mal employé. Récrivons la phrase à la voix active, et remplaçons « dont » par qui. De ces influences émerge un premier roman qui a séduit le comité de lecture des éditions Persée par cette histoire d’une famille…

 

   Pour en finir avec la page 2, une règle pour les homonymes quand, quant, qu’en : « Au-delà du hobby, qui m’avait guidé au lycée qu’en j’écrivais avec mes 17-18 ans, je me rends compte que c’est un vrai plaisir d’écrire". »  • Si on peut le remplacer, comme ici, par "lorsque" ou "à quel moment ?" Ò quand. • S’il est suivi de à, au, aux (et signifie "en ce qui concerne", "pour ce qui est de" Ò quant. • Dans les autres cas (ou quand on peut scinder en : que + en) : qu’en. Qui m’avait guidé au lycée quand j’écrivais.

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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 16:02
Un Boulonnais à la recherche de son père américain
Installation photovoltaïque au collège Anne-Frank de Grande-Synthe

 

   « Autre espoir, le responsable d’un site internet dédié au B26, le type d’avion d’escadron répond aux innombrables mails de Jean-Claude. »

 

   Une virgule est nécessaire après « escadron » pour éviter l’amphibologie temporaire : on pourrait penser une fraction de seconde que l’avion ou l’escadron répond aux mails.   :-/   • L’usage qui consiste à mettre une majuscule à Internet tend à se maintenir. • Enfin, j’ai déjà dit ce que je pensais de l’emploi à la mode de dédié. • Autre espoir : le responsable d’un site Internet consacré au B26, le type d’avion d’escadron, répond aux innombrables mails de Jean-Claude.

 

   « "C’est autant pour moi que pour mes fils qui ont envie de connaître notre histoire." »  Virgule obligatoire après « mes fils ». En effet, la relative qui suit ne sert pas à déterminer cet antécédent (de toute façon, on sait d’emblée qu’il n’en a que deux : il n’y a donc pas à les déterminer), mais à lui ajouter une précision. C’est autant pour mes fils, qui ont envie de connaître notre histoire. On n’aurait pas mis de virgule s’il avait plein de fils, et qu’on voulait ne parler que de ceux parmi eux qui avaient envie de connaître leur histoire : C’est pour (ceux de) mes fils qui ont envie de connaître notre histoire (pas pour mes autres fils).

 

   Pour en finir avec la page 2, une faute de frappe que les correcteurs d’orthographe sont d’habitude habiles à rectifier : « Un système qui a coûté environ 2,7 millions d’euros au cnseil général. »  Voyons ce que propose le correcteur de Word : conseil, conseils. Bravo Word !

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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 10:02
Spectacle d’Alison Arngrim (alias Nellie Oleson Dalton dans
La Petite Maison dans la prairie) à Bergues

 

   « Un vrai travail solidaire comme on en ferait autant dans le village de Walnut Grove ! »

    Fâcheuse redondance ! Il faut sacrifier « comme » ou « en… autant ». Choisir entre : comme dans le village, et : on en ferait autant dans le village.

 

   « Est-ce la vraie ? Et bien oui ! » « Et bien depuis 1976, après plusieurs années  de passages à la télé, […] la comédienne américaine […] sort du petit écran. »  • Commençons par la confusion répétée de et et eh !, confusion fâcheuse puisque de deux mots de natures différentes : une conjonction et une interjection. Eh ! bien oui ! • « Depuis 1976 » ne convient pas comme complément de « sort ». Ici, c’est la construction qui est fâcheuse, qui voudrait faire croire que l’actrice n’a eu de cesse, pendant trente-trois ans, de sortir de l’écran. Eh ! bien, après plusieurs passages à la télé depuis 1976, la comédienne sort de l’écran.

 

   « "Il ne reste plus qu’à espérer que l’on fasse salle comble et que les 500 places disponibles soient remplies." »  • C’est « remplies » qui a d’abord alerté ma sévérité. Le mot me paraît un peu trivial ici : remplir un fauteuil ! • Ensuite, le verbe espérer ne se construit pas avec le subjonctif (« fasse », « soient ») mais l’indicatif (au futur, ici) • On espère donc que la salle sera remplie, d’accord, mais que les places seront vendues, ou occupées.

 

   Pour en finir avec la page 2, deux signes de ponctuation : « Vous vous en souvenez sûrement ? ! »  « Peut-être une manière de se racheter et d’effacer toutes les méchancetés qu’elle a fait subir à Laura Ingalls ? ! » L’adjonction des points d’interrogation et d’exclamation, fréquente en bande dessinée, ne me paraît pas fautive dans un texte, quoiqu’elle ait peut-être quelque chose d’enfantin. On choisira un contexte où ils n’entrent pas en contradiction l’un avec l’autre, où on les "comprendra" parce qu'ils seront justifiés par la phrase qu'ils termineront. Et l’usage est de ne pas laisser d’espace entre eux. !?

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